Mauvaise nouvelle pour les aspirants à la propriété : les prix de l’immobilier devraient poursuivre leur hausse en 2022, et ce, de manière significative. La flambée concernera surtout les villes situées sur le littoral, mais également en grande couronne parisienne. La raison est simple : de moins en moins de biens sont disponibles à la vente alors que la demande reste soutenue. Un marché immobilier sous tension à Paris La réalité est que la crise sanitaire n’a pas vraiment enraillé la dynamique du marché, bien au contraire. Le secteur de l’immobilier a gardé sa pleine santé, à une seule différence près, à savoir le marché parisien. ImportantSi la capitale est connue pour l’envolée constante de ses prix, avec la crise, l’inflation immobilière y a nettement ralenti. En fait, Paris fait partie des rares grandes villes qui présentent la plus faible hausse, soit seulement +0,6 % en un an. À titre de comparaison, il est intéressant de constater que pendant la même période, des hausses à deux chiffres ont été enregistrées dans des villes comme Orléans (+10,4 %) et Reims (+10,2 %). À peine moins importante, l’augmentation constatée à Rennes comme à Saint-Étienne sur une année est de +9,8 %. Non loin derrière, Lille et Nantes affichent des hausses respectives de +7,1 % et +6,9 %. Une flambée des prix qui risque encore de s’accentuer On l’aura compris, le marché de l’immobilier n’est pas près de faiblir, en dépit de la légère décélération constatée récemment. L’effet de rattrapage à la suite des épisodes de confinement, les nouvelles aspirations des potentiels acheteurs (plus d’espaces à vivre, résidence avec espace extérieur…), le besoin des particuliers de placer leur épargne dans un support stable tel que l’investissement locatif, la raréfaction de l’offre, la multiplication des candidats à l’accession en raison des conditions de financement toujours avantageuses… Ce sont là autant de facteurs qui font que le marché risque d’être en surchauffe encore un certain temps et qui se traduisent entre autres par la flambée des prix. À noter toutefois que malgré les taux qui sont restés relativement bas, la hausse des prix ainsi que la baisse des revenus (chômage partiel, perte d’emploi…) ont conduit à une détérioration du pouvoir d’achat immobilier des ménages.