De nombreux Français profitent du télétravail pour fuir les grands centres urbains et s’installer dans une petite ville, plus proche de la nature. Beaucoup choisissent ainsi d’acquérir une résidence à la campagne ou dans une ville littorale et de rejoindre le bureau quelques fois par semaine lorsque cela est nécessaire. Seul problème : les frais engendrés par ces déplacements et éventuellement par l’hébergement viennent alourdir les charges prises en compte par la banque pour calculer le taux d’endettement. Résultat : de nombreux emprunteurs voient leur demande de prêt rejetée. Une envolée des prix sur la zone littorale Aujourd’hui, le prix moyen du mètre carré s’élève à : 6 111 euros à Cap-Breton ; 6 633 euros à Biarritz ; 2 951 euros à Saint-Valéry-sur-Somme ; 3 694 euros à Saint-Malo ; 4 612 euros à la Baule. Selon SeLoger dans une récente publication dédiée à l’exode urbain des Parisiens, depuis la crise sanitaire, les prix de l’immobilier dans ces villes littorales ont grimpé de +35 % à 47 % en trois ans. D’après une étude menée cette fois-ci par Meilleurs Agents, l’appel du large et l’essor du télétravail ont modifié les attentes des Français en matière de logement. D’où le développement du concept de logement semi-principal sur la côte. Les destinations phares où les prix ont flambé sont la Bretagne, la Normandie et la Côte d’Opale. Vous envisagez aussi d’acheter un second logement à crédit hors de la ville ? Calculer combien puis-je emprunter devient plus simple avec les outils mis à votre disposition sur notre site. Le marché immobilier désorganisé à cause du travail à distance D’après la responsable d’une agence immobilière de Pornic, Le télétravail a complètement bouleversé le marché immobilier. Les clients sont désormais en quête d’une résidence secondaire où ils vivront trois à quatre jours par semaine. La plupart d’entre eux recherchent une maison avec trois chambres et un espace extérieur pour profiter des beaux jours. Aujourd’hui, il faut débourser environ 500 000 euros pour acquérir ce type de bien, contre 350 000 euros il y a encore 18 mois. La possibilité de vivre toute la semaine ou seulement une partie loin des tumultes urbains ne peut être que tentante. Cependant, acheter une résidence semi-principale est un luxe que toutes les bourses ne peuvent pas se permettre. Avant d’accorder un prêt, la banque vérifie le reste à vivre (ce qui lui reste une fois la mensualité retranchée de ses revenus mensuels) de l’emprunteur. Il doit être suffisant pour faire face aux charges courantes. Or, avec les frais engendrés par les déplacements pour se rendre au bureau deux à trois fois par semaine (et éventuellement l’hébergement), la banque estime que le reste à vivre ne suffit plus à couvrir toutes les dépenses. Résultat : de nombreux dossiers se voient rejetés.