Les villes étudiantes constituent une alternative intéressante pour ceux qui souhaitent se lancer dans un investissement locatif. Les performances locatives y sont élevées et le risque de vacances est faible. Toutefois, la crise sanitaire ayant bouleversé les tendances du marché, certaines agglomérations offrent une meilleure rentabilité et d’autres non. Focus sur les villes où les risques locatifs sont inexistants et où ils sont importants. Les meilleures destinations pour un investissement locatif Une étude réalisée par la société Investissement Locatif a dressé une liste des villes étudiantes qui répondent aux critères de bon rendement locatif, faible risque de vacance et perspectives de valorisation : Lille La population de cette quatrième plus grande ville de France et troisième ville universitaire se compose de 11,55 % d’étudiants. Un primo accédant qui souhaite acquérir un appartement devra débourser 3 400 euros le mètre carré. Le loyer moyen s’élève à 14,80 euros le mètre carré et le rendement locatif varie entre 5,50 % et 8,5 % en périphérie. Marseille La cité phocéenne séduit par son climat et sa qualité de vie. Toutefois, il est important de bien choisir le quartier ou la rue puisque la tension locative diffère d’un secteur à un autre à Marseille. Le prix du mètre carré s’élève à 3 030 euros, alors que le loyer mensuel tourne autour de 14,20 euros. Montpellier Il s’agit d’une grande ville moyenne, dont l’attrait a augmenté depuis la pandémie. Les demandes sont en hausse après les confinements successifs. Sa population est constituée de 18 % d’étudiants, en progression de +27 %. Les appartements s’y vendent à 3 000 euros le mètre carré. Les villes où il faut rester vigilant Voici quelques villes où il faut redoubler de vigilance : Havre Les rendements attractifs de cette ville ont fini par saturer l’offre sur la location meublée et la colocation. De plus, le Havre ne compte que 80 000 profils étudiants dans sa population. Toulouse Les demandes ont baissé de -10 % cette année, une situation pouvant être due à l’arrêt de l’aéronautique. Rennes Même si les loyers se sont stabilisés après une flambée importante, le prix du mètre carré s’élève à 4 000 euros. La prime par rapport à d’autres villes étudiantes est ainsi injustifiée et impacte le rendement locatif.