Six ans après la mise en place de l’encadrement des loyers à Paris, des abus sont toujours constatés. Malgré ce dispositif, de nombreux bailleurs continuent de pratiquer des loyers déraisonnables, largement supérieurs aux plafonds établis. Pour mettre fin à ces pratiques abusives, la mairie de la capitale a décidé de collaborer avec la Fondation Abbé Pierre pour développer un nouvel outil : un baromètre annuel qui servira à débusquer les annonces illégales. Un outil efficace et gratuit pour traquer les annonces abusives Grâce à ce nouvel outil, la ville de Paris espère mettre fin au non-respect du plafonnement des loyers. Disponible sous la forme d’une extension à installer sur son navigateur, celui-ci peut être téléchargé gratuitement en ligne. ImportantJusqu’ici, cette extension permettait uniquement de repérer les sites des agences immobilières à Paris et à Lille qui affichent des loyers abusifs. Mais d’après Le Parisien, celle-ci sera bientôt étendue aux villes d’Est Ensemble, de Plaine Commune et de Seine-Saint-Denis. Comme expliqué plus haut, les données collectées via cette extension serviront à alimenter le baromètre annuel de location. Ce dernier sera lancé au mois de septembre. Selon Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, Cette date marque la fin des recherches de logement pour de nombreux étudiants et locataires. Dès lors, un rapport annuel sera établi à la rentrée scolaire pour étudier les résultats de l’application. Abbé Pierre Si vous prévoyez de souscrire un crédit pour financer l’achat de votre résidence principale et éviter les contraintes de la location, procédez à une simulation pret immobilier. Vous obtiendrez ainsi la meilleure offre en matière de taux, de durée de remboursement et d’assurance. Loi sur l’encadrement des loyers : en phase d’expérimentation Cette loi sur l’encadrement des loyers doit, en réalité, prendre fin en 2023. Cependant, une éventuelle prorogation jusqu’en 2026 pourrait être prévue, conformément au projet de loi 4D examiné au Sénat au mois de juillet. D’après la Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement, Seules 9 amendes ont été infligées entre le 1er juillet 2019 et le 20 mai 2021, sur 210 saisines et 187 dossiers jugés recevables. Certaines d’entre elles ont atteint 5 000 euros.