En principe, les personnes âgées de plus de 50 ans constituent de bons profils pour les banques. Elles sont pour la plupart déjà propriétaires, et disposent d’un apport important. De même, elles empruntent généralement sur de plus courtes durées. Cependant, en raison de leur état de santé fragile, elles se voient souvent appliquer une surprime élevée sur les garanties décès et invalidité de leur assurance de crédit. Ce qui rend l’accès au crédit plus compliqué. Les risques de santé et la baisse de revenus Selon un spécialiste du secteur, le pourcentage d’emprunteurs âgés de plus de 50 ans a baissé entre 2019 et 2020. Important La raison est simple. Avec la pandémie de covid-19, ceux-ci font face à des risques de santé accrus étant donné qu’ils sont considérés comme plus vulnérables au coronavirus. Ceci a entrainé une hausse de leurs primes d’assurance invalidité décès, qui étaient déjà élevées avant la crise. Ces derniers dépassent même les intérêts du crédit. En parallèle, ces profils sont confrontés à une baisse de revenus d’environ 25 % à cause de la cessation d’activités professionnelles. Pourtant, la banque se base sur 70 % des revenus nets pour calculer la capacité d’emprunt de ses clients. Résultat : malgré la faiblesse des taux prêt immobilier, les emprunteurs de plus de 50 ans rencontrent plus de difficultés à accéder au crédit. Une solution pour faire baisser le coût de l’assurance Faire jouer la concurrence est un bon moyen de diminuer le coût de l’assurance pour ces profils, suggère le spécialiste. Les assureurs sont en effet nombreux à proposer des contrats d’assurance individuels adaptés aux plus de 50 ans et qui peuvent être souscrits dans le cadre d’une délégation d’assurance (la possibilité de souscrire un contrat autre que celui proposé par l’établissement prêteur). D’après toujours ce professionnel, La souscription d’un prêt immobilier chez les profils cinquantenaires est motivée par le besoin de changer de résidence principale. 69,52 % d’entre eux qui se sont lancés dans un tel projet ont sollicité l’accompagnement d’un expert et sont des secundo-accédants qui souhaitent s’offrir un nouveau logement. D’autres projettent de se lancer dans l’investissement locatif. Selon le spécialiste, les personnes âgées de 50 ans et plus souhaitent investir en locatif pour profiter d’une fiscalité avantageuse tout en bénéficiant d’un revenu d’appoint à la retraite.