Les résultats du sondage mené conjointement par l’assureur hypothécaire résidentiel privé Genworth Canada et le fournisseur de services immobiliers Royal LePage ont été rendus publics en mars dernier. Cette enquête vise à connaître les habitudes d’achat immobilier des primo-accédants au Canada au cours des deux dernières années. Parmi les principaux enseignements de cette étude, le manque de moyens financiers reste un sujet d’inquiétude pour les Canadiens qui souhaitent devenir propriétaires pour la première fois. La hausse du prix de l’immobilier en cause Plus de la moitié des primo-accédants canadiens (57 %) craint de ne pas avoir le budget suffisant pour concrétiser leur projet d’acquisition, et ce, à cause de la hausse continue des prix immobiliers. Important Ils se déclarent alors « inquiets » à l’idée de perdre leur maison dans le cas où ils ne parviendraient pas à réunir les sommes demandées par le vendeur. Dans les détails, c’est à Toronto que cette inquiétude est la plus prégnante, où 68 % des personnes interrogées se disent anxieuses de ne pas disposer les fonds nécessaires, contre 60 % à Montréal et 58 % à Vancouver. Il semble toutefois surprenant de voir la ville de Montréal terminer à la seconde place, alors que le prix immobilier moyen y est trois fois moins cher qu’à Vancouver. D’après Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage, Les uns se posent des questions sur leur capacité à pouvoir économiser pour financer leur projet, les autres sur la possibilité d’acheter tout de suite en profitant des taux d’intérêt très bas d’autant plus que les prix ne cessent de grimper. Phil Soper En dépit du manque de moyens financiers, 48 % des répondants songeraient malgré tout à acheter une petite maison non loin de leur lieu de travail. Important Ils pourraient dans ce cas se faire accompagner par un courtier en immobilier pour trouver la solution de financement adaptée à leur situation. Plus d’un million d’acheteurs et de vendeurs potentiels Avant l’acquisition de leur premier bien immobilier, un quart des personnes interrogées ont affirmé qu’ Elles vivaient avec leurs parents ou proches. Près de 20 % de celles-ci ont expliqué que « Leur présence dans la demeure familiale avait retardé la décision de leurs parents à vendre et à acheter une maison plus petite ». En revanche, plus de 60 % des parents des sondés n’envisagent aucunement l’option de céder leur bien une fois leurs enfants partis. L’étude de Royal LePage sur les tendances des baby-boomers l’année dernière vient étayer ces constats. En effet, 17 % des personnes de cette génération auraient l’intention d’acquérir une maison d’ici 2023, soit plus d’un million d’acheteurs et de vendeurs potentiels.