Si investir dans un bien à mettre en colocation peut paraître intéressant, il est important de connaître les risques associés à un tel placement. Une étude réalisée par la plateforme Beanstock révèle les désavantages de l’investissement locatif en collocation par rapport à l’achat d’un studio classique. Investissement en colocation : le principe Pour de nombreux particuliers, l’investissement locatif représente un bon moyen de s’assurer un complément de revenus tout en se constituant un patrimoine. Acheter une maison ou un appartement pour ensuite le mettre en location : l’investissement locatif offre de réelles opportunités, d’autant qu’ il bénéficie d’une fiscalité avantageuse. Dans le but de maximiser le rendement de leur investissement locatif, certains propriétaires, dont des primo-accédants, agencent l’intérieur de leur bien de sorte à obtenir plusieurs pièces séparées susceptibles de générer autant de loyers. Des pièces en colocation destinées majoritairement à des étudiants. Au premier abord, cette pratique semble idéale pour démultiplier les revenus de son investissement, et ainsi couvrir plus rapidement son prêt. Toutefois, la réalité est plus mitigée, et les investisseurs se retrouvent assez souvent face à des difficultés qu’ils n’avaient pas anticipées. Des charges élevées, vacance locative Important Qui dit grandes surfaces, même aménagées en plusieurs pièces, dit charges de copropriété élevées. Il est crucial de tenir compte de cet aspect avant de se projeter dans l’investissement locatif en colocation et ses marges brutes a priori alléchantes. Par ailleurs, un bien en colocation aura tendance à se dégrader plus vite du fait du passage et de l’occupation plus importants. Selon Beanstock, l’usure d’un appartement en colocation est estimée à 3 % sur 20 ans, hors dégradation couverte par la caution de location. D’autre part, la vacance locative, c’est-à-dire le temps d’inoccupation du bien entre deux locataires, constitue autant de risque à anticiper. L’étude menée par Beanstock révèle que l’investissement locatif dans un studio classique à Paris, Roubaix, Marseille, Nantes, Évry ou encore Poitiers offre une rentabilité plus élevée qu’un investissement en colocation. Cette étude a pour objet de comparer les rendements bruts et nets des deux types d’investissements sur une échelle de 1 et 20 ans. À retenir Une étude de la plateforme Beanstock spécialisée dans l’investissement locatif en ligne montre les différents écueils associés à l’investissement locatif en colocation. Selon les résultats de cette enquête, ce type d’investissement comporte plus de risques que d’avantages.