Prêt à taux zéro, prêt action logement, aides locales... Autant de dispositifs auxquels vous n'avez peut-être pas songé, mais qui pourraient s’avérer utiles pour réduire le coût de votre crédit, dans un contexte de hausse des taux. Vous cherchez peut-être à acheter un bien immobilier. Problème : lorsque vous allez vers une banque pour obtenir un crédit, les taux sont de plus en plus élevés. En effet, aujourd’hui, les crédits sur 20 ans sont proposés à des taux allant de 3,20% à 3,62%, là où ils se négociaient pour trois fois moins au début de l’année 2022. Précisément 0,92% au 4 janvier 2022, selon la moyenne des courtiers. Quant aux taux des crédits sur 25 ans, ils dépassent parfois les 3,80% aujourd’hui. Des prêts aidés accordés au niveau national ou local Dans ce contexte, réduire le coût de votre crédit n’est pas négligeable. Pour ce faire, vous pouvez vous tourner vers les prêts dits « annexes », permettant d’optimiser votre dossier de financement. Ces prêts et ces aides sont notamment accordés au niveau national ou local par Action Logement, les collectivités locales, la caisse de retraite, ou même votre famille. L’un des plus connus est le PTZ (prêt à taux zéro). Pour obtenir ce prêt sans intérêts, accordé en complément d'un prêt immobilier classique, des conditions tenant à votre logement et à vos revenus doivent être respectées. En effet, sauf exceptions, le logement doit devenir votre résidence principale. Par ailleurs, le montant de vos revenus ne doit pas dépasser un certain seuil. Celui-ci “dépend du nombre de personnes à loger et de la commune de votre futur logement”, indique le site service-public.fr. Un « prêt action logement » au taux réduit de 1,5% Quid du « prêt action logement » ? Financé grâce à la participation des entreprises, il vous permet, si vous êtes salarié du privé (hors secteur agricole), de bénéficier d'un taux réduit à 1,5%, hors assurance obligatoire, afin d'acquérir ou construire un logement neuf ou ancien. A savoir que ce dernier doit être situé sur le territoire français ou dans les DROM (départements et régions d'outre-mer). Pour obtenir ce financement avantageux, dont le remboursement peut s'étaler sur 25 ans maximum, vous devez respecter certaines règles. D’une part, le logement acquis ou construit doit devenir votre résidence principale. D’autre part, vous devez présenter des revenus inférieurs à 40 000 euros, et ce prêt ne doit pas dépasser 40% du coût total de l'opération financière. Enfin, pour certaines acquisitions, des conditions de performances énergétiques sont également à respecter. Comme le rappelle le site d’information MoneyVox, “pour l'achat d'un logement dans l'ancien dans le cadre d'une vente HLM, le DPE (diagnostic de performance énergétique) doit avoir une note allant de A à E. Les biens neufs, eux, doivent respecter les conditions de la règlementation environnementale RE2020”. Aides locales, prêt de la caisse de retraite ou familial, des aides bienvenues pour faire baisser la note Savez-vous que vous pouvez également bénéficier d’aides financières en provenance de certaines collectivités locales ? Généralement destinés aux primo-accédants, ces dispositifs varient d’une collectivité à une autre, et sont répertoriés sur le site de l’ANIL (Agence Nationale pour l'Information sur le Logement). Ce dernier vous permet de connaître la nature de ces aides, leur montant et les modalités de leur attribution selon votre département. Par ailleurs, pensez à solliciter votre caisse de retraite, pour savoir si elle peut accorder un prêt complémentaire à votre crédit. Car même si les montants sont limités à quelques milliers d’euros, il est possible d’en bénéficier même si vous n’avez pas atteint l’âge de la retraite. Pour terminer, afin d’alléger le coût de votre crédit ou pour compléter votre apport personnel, n’hésitez pas à solliciter votre famille pour bénéficier d’un prêt familial. Son avantage, c’est que le taux d’intérêt appliqué est libre, dans la limite des seuils de l’usure. Si vous optez pour ce type de prêt, n'oubliez pas qu’il “doit faire l'objet d'un écrit pour toute somme supérieure à 1 500 euros”, rappelle MoneyVox.