Les restrictions sanitaires imposées aux Français dans le contexte de la crise sanitaire ont permis à une partie d’entre eux réaliser des économies « forcées ». Un récent sondage IFOP révèle que bon nombre de ces épargnants destinent cette épargne à un projet immobilier plutôt qu’à la consommation. Un surcroît d’épargne lié à la situation sanitaire Mi-avril, la Banque de France a annoncé que Les Français ont épargné 165 milliards d’euros depuis le début de l’épidémie. Dans la tranche des 25-65 ans, un quart des détenteurs d’un ou plusieurs placements tous types confondus, affirme avoir réussi à mettre plus d’argent de côté en 2020 et 2021 que durant les précédentes années. Les ménages les plus aisés, dont 36 % de cadres, sont les principaux concernés. À l’automne dernier, le Conseil d’analyse économique (CAE) avait déclaré que 20 % de la population est à l’origine de 70 % de l’épargne additionnelle accumulée. Mais contrairement aux attentes du gouvernement, ce montant considérable ne semble pas se destiner à la consommation, qui permettrait pourtant de doper la croissance économique. Priorité aux projets immobiliers D’après une récente enquête menée par l’IFOP, La priorité des épargnants va à la pierre. 28 % des sondés disent ainsi envisager soit de s’offrir d’une résidence principale ou secondaire soit de réaliser un investissement locatif. Pour les aider à boucler leur plan de financement, les candidats à l’achat peuvent recourir aux comparateurs d’offres de crédit immobilier sont les outils les plus efficaces. S’ils se demandent « combien puis-je emprunter », « quel taux les banques peuvent me proposer », « combien je vais devoir rembourser chaque mois », etc., ils obtiendront une réponse fiable. Seuls 23 % utiliseraient ce pécule pour un projet de moindre envergure et/ou de court terme comme l’acquisition d’un véhicule ou un voyage. Un peu plus d’un répondant sur cinq (22 %) souhaite consacrer cette somme à couvrir des dépenses imprévues. 14 % des personnes interrogées par l’IFOP ont l’intention d’allouer leur surcroît d’économies à des besoins importants comme complément de leur pension de retraite, pour financer les études des enfants ou alimenter un contrat d’assurance vie.