L’économie tourne désormais au ralenti, en France, en Europe et dans le monde entier. À cause du coronavirus, de nombreuses villes ressemblent aujourd’hui à des villes fantômes. Bien qu’il n’en sorte pas indemne, l’immobilier, du point de vue des observateurs, pourrait bien être le secteur où le fameux virus aura le moins d’impact. Un secteur qui n’est pas trop dépendant de l’importation Ce n’est peut-être pas le cas de tous les pays, mais malgré que les frontières aient été fermées et que travailleurs et marchandises ne circulent plus, du moins d’un pays à un autre, l’activité de construction peut encore continuer en France. Les matériaux et les outils demeurent disponibles sur place. Le seul problème risque d’être le manque de main-d’œuvre, surtout si le stade 3 est décrété et que les professionnels du BTP soient invités, comme tous les autres citoyens, à rester chez eux pour ne pas favoriser la propagation du Covid-19. Concernant les autres métiers de l’immobilier, là encore, des alternatives se présentent. Par exemple, quand bien même les interactions avec les clients seraient à limiter au maximum, le courtier immobilier dispose des technologies de communication pour entrer en contact avec les vendeurs et les acheteurs. Les tractations, les négociations et même les visites peuvent désormais se faire en ligne. Mais force est de reconnaitre que cette approche numérique est beaucoup moins efficace. La situation de crise ne décourage pas les acheteurs, bien au contraire Auparavant, les aspirants à la propriété étaient freinés dans leur élan par les incertitudes politiques et économiques qui ont régné en France depuis la fin de l’année dernière. La confiance des ménages quant à leur situation financière future était alors très entamée et les projets immobiliers sont remis à plus tard. Important Mais un évènement grave comme le coronavirus produit l’effet inverse, même si là aussi, les Français sont en proie à l’inquiétude. Ne sachant pas de quoi les lendemains seront faits, l’envie de se constituer un patrimoine devient de plus en plus forte. L’enjeu est surtout de veiller à ce que les proches (les enfants, en l’occurrence) soient à l’abri si jamais un malheur devait arriver.