Le bilan sur les effets du confinement sur le marché immobilier continue de confirmer la première place de la pierre en tant que placement refuge. L’immobilier a fait preuve d‘une excellente résilience face à la crise sanitaire. Certes, les transactions immobilières ont lourdement chuté au cours des derniers mois. Les prix se sont pourtant maintenus à la hausse, hormis dans quelques agglomérations. Les prix continuent d’augmenter Depuis fin avril, le marché est à l’arrêt : les agences immobilières ont cessé leurs activités, les visites physiques ont été suspendues, les banques fonctionnaient au ralenti et les études notariales ont été fermées. Le volume de transactions a reculé de -47,9 % par rapport au trimestre précédent. Tout cela n’a pourtant rien d’alarmant. Important Tous les signaux laissaient présager un rebond des activités dès les premières semaines de reprise. Les prix immobiliers en France affichent une courbe ascendante malgré la situation liée à la pandémie actuelle. Ces trois derniers mois, ils affichent même une progression moyenne de +2,6 %, et ce, malgré l’arrêt brutal des activités depuis le début du confinement. Important En plein confinement, le prix des biens existants présentait une moyenne de 3 571 €/m2, traduisant une croissance supérieure à +5 % par rapport à son niveau du premier trimestre de l’année précédente. Pratiquement toutes les grandes agglomérations sont concernées par l’augmentation générale des tarifs. Les prix ont même flambé dans certaines zones comme à Metz où le cours moyen du mètre carré s’est accru de +12,4 % en un an, ou à Mulhouse (+11,7 %). Le baromètre rapporte toutefois quelques replis. Ceux-ci ne concernent cependant que 5 % des agglomérations de plus de 100 000 habitants. Une demande en hausse De l’avis des courtiers immobiliers, le niveau élevé des prix immobiliers s’explique en grande partie par la composition sociale des acquéreurs. Important Outre les foyers modestes qui visent surtout des biens à prix abordables, les ménages aisés sont surreprésentés sur le marché immobilier français. D’où un certain effet mécanique tirant les prix à la hausse. Autre facteur favorisant la flambée des prix : l’attrait grandissant pour les maisons. Une forte demande de cette catégorie de biens dans les zones périphériques a été enregistrée pendant les mois où les Français ont été contraints de rester chez eux. La baisse nombre de biens proposés sur le marché n’arrange pas la situation. En effet, certains propriétaires-vendeurs ont décidé de retirer leurs offres en attendant la reprise En revanche, les acheteurs disposent de meilleures marges de négociation. Après une succession de repli, celles-ci commencent à se stabiliser. Elles tournent autour de 3,7 % du prix de vente affiché.