Le taux immobilier a atteint un nouveau niveau plancher pour le troisième trimestre 2019. La moyenne s’établit à 1,19 %, mais d’après les chiffres de l’Observatoire Crédit Logement/CSA, près de 50 % des emprunteurs immobiliers ont obtenu moins de 1 %, et ce, pour toutes les durées. En revanche, les données font état d’une constance des délais moyens de remboursement et du coût du crédit. Des taux particulièrement avantageux Pour les particuliers qui souhaitent acheter ou construire leur logement ou investir dans la pierre, la tendance baissière du taux représente une véritable aubaine. Important Il s’agit d’une situation extrêmement singulière étant donné qu’au début des années 2000, le taux moyen appliqué par les banques était 5 fois plus élevé que celui en vigueur actuellement. En souscrivant un emprunt immobilier, les aspirants à la propriété peuvent bénéficier d’un taux très bas, mais aussi d’une durée de remboursement en accord avec leurs possibilités. Il faut néanmoins préciser que les banques accordent plus de faveurs à ceux qui contractent des prêts sur 15 ans, au cours du troisième trimestre 2019, près de 60 % d’entre eux ont décroché un taux inférieur à 1 %. Des modalités d’octroi toujours plus intéressantes Comme les organismes prêteurs sont moins exigeants en matière d’apport personnel (-6,1 % entre janvier et septembre 2019), la durée moyenne des prêts avoisine les 20 ans, plus précisément 229 mois. Celle-ci a légèrement progressé par rapport à la moyenne enregistrée au second trimestre qui était de 228 mois. Important En ce qui concerne le coût du crédit immobilier, son niveau n’a pas évolué comparé à la même période en 2018. Et même si les emprunteurs aux revenus modestes et les primo-accédants doivent supporter des coûts de crédit plus élevés, la moyenne se chiffre à 4,3 années de revenus. Diminution du pouvoir d’achat immobilier dans les grandes villes La baisse continue du taux d’emprunt entraîne une hausse constante des prix des logements, notamment dans les zones tendues. Ainsi, le pouvoir d’achat immobilier se dégrade dans les grandes villes, comme Paris, Rennes, Nantes, Bordeaux, Brest, Toulouse, Lyon et Lille.