Malgré les promesses du ministre de la Ville et des Logements, les zones B2 et C ne seront plus éligibles au PTZ pour le logement neuf à partir de 2020. En effet, le projet de loi des Finances 2020 n’a pas fait l’objet d’un amendement en ce sens pour le ptz 2020. Les primo-accédants qui souhaitent se lancer dans la construction d’une nouvelle maison dans une zone rurale ne pourront plus compter sur ce dispositif, à moins que les parlementaires décident d’apporter quelques modifications au texte s’y afférant. Les primo-accédants ont jusqu’au 31 décembre 2019 pour bénéficier du prêt sans intérêt Les ménages qui souhaitent procéder à un achat ou réaliser une construction de logement dans les zones B2 et C et profiter du prêt à taux zéro dans le neuf ont intérêt à obtenir un accord de prêt avant la fin de l’année. En revanche, les aspirants à la propriété qui comptent investir dans les zones tendues pourront encore prétendre à ce dispositif jusqu’au 31 décembre 2021. Selon le président de l’Institut du management des services immobiliers, La stratégie adoptée par l’État dans la gestion des soucis relatifs au logement entrave l’accès de la majorité de la population à la propriété. Par ailleurs, la croissance des tarifs dans le neuf n’est pas proportionnelle à l’augmentation des revenus des ménages. Important Il craint ainsi que la suppression du PTZ dans les zones rurales ne fasse chuter les ventes des maisons individuelles. Pour l’année 2019, les ventes immobilières ont grimpé de 4,7 % entre janvier et juillet. Cette croissance est logique selon les professionnels du secteur : les ménages veulent bénéficier du dispositif avant sa disparition. Un grand nombre de Français désire vivre en dehors des grandes agglomérations L’exécutif doit s’aligner aux attentes exprimées par les Français. En effet, près de 60 % des visiteurs (sur 12 000 personnes) ayant assisté aux salons immobiliers organisés récemment à Toulouse et à Montpellier ont exprimé le souhait de construire une maison individuelle dans les zones périurbaines et rurales. Les arguments avancés par les responsables étatiques pour défendre leur politique de logements ne sont donc pas pertinents Conteste par ailleurs le numéro un de l’Institut du management des services immobiliers.