De nouveaux acteurs de la vente immobilière s’installent dans la ville d’Ajaccio. Ces arrivants ont pour ambition de rénover le secteur en privilégiant le digital. Ils souhaitent également redorer le blason d’un secteur longtemps écorné en privilégiant les relations humaines dans chaque transaction. Recentrer les transactions sur l’humain Dans un contexte de crédit immobilier abordable et de marché tendu, les nouveaux acteurs du secteur de la vente immobilière à Ajaccio ont pour objectif de redonner aux clients la confiance qui a manqué durant les dernières décennies. Un directeur d’agence installé depuis deux ans dans la cité impériale annonce ainsi vouloir se recentrer sur l’humain dans les transactions. Important Ainsi, il faut s’éloigner des visites machinales qui font considérablement baisser la qualité de service à une prise en charge personnalisée du projet de chaque acheteur potentiel. Les nouveaux experts estiment que chaque transaction est la concrétisation d’un projet de vie. Il faudra donc prendre le temps de : écouter le client, analyser ses besoins, proposer des solutions en harmonie avec les attentes. Parallèlement, le développement du digital permet d’acquérir facilement la clientèle, mais une symbiose avec l’humain est nécessaire. Ajaccio : des prix qui grimpent jusqu’à 6700 euros par mètre carré Important Parallèlement à cette prise de conscience des professionnels corses, un regain de valeur des biens vendus en centre-ville est constaté. Ainsi, selon le quartier, la hausse du prix oscille entre 2 % et 4 %. Le prix le plus élevé s’élève aujourd’hui à 6700 euros par mètre carré pour un appartement disposant d’une vue panoramique sur la mer, d’une terrasse et d’un parking. Pour les biens récents construits dans les années 2000 et bénéficiant d’une situation privilégiée sur la Route des Sanguinaires, les prix peuvent atteindre 6000 euros. Pour les acheteurs qui sont prêts à engager des travaux de rénovation, il est possible de trouver un bien proche de la côte à partir de 4200 euros par mètre carré. Entre 2006 et 2017, l’île de beauté a connu une forte hausse spéculative, avec une hausse du prix de 138 %, contre 68 % en moyenne nationale. Cette hausse démesurée a participé à nuire à l’image de marque des immobiliers. Au cours des deux dernières années, le prix s’est cependant stabilisé.