L’ouverture du Congrès HLM a été l’occasion pour les bailleurs sociaux de formuler à nouveau leur souhait d’un rétablissement de l’APL Accession et de voir le prêt à taux zéro dans le neuf se prolonger dans les zones détendues dont l’arrêt est prévu en début d’année prochaine. Un dispositif à faible coût économique Important Les acteurs de l’habitat social espèrent toujours que le PTZ neuf en zones B2 et C sera maintenu au-delà du 1er janvier 2020. Dans cette optique, ce congrès a été une occasion pour ces derniers d’interpeller le gouvernement sur le sujet. Pour rappel, depuis sa refonte un an plus tôt, cette aide ne concerne plus que les acquisitions de biens anciens dans les zones à faible tension. Ces professionnels ont également profité de l’occasion pour demander le « retour » de l'APL (aide personnalisée au logement) Accession. Important Pour appuyer leur requête, ils soulignent son coût moins élevé que celui de l’APL Location. Dans le cas présent, l’enjeu budgétaire est peu significatif par rapport à son coût économique. Ils estiment que Le principal obstacle au retour de cette subvention dans les zones à forte tension est surtout d’ordre technique. Certes, ils admettent que le processus de rétablissement risque d’être complexe, mais il n’est pas impossible. Un dispositif en phase avec la politique du logement Le sort du PTZ dans les zones à faible tension reste également incertain. Les bailleurs sociaux appréhendent le rapport sur le dispositif qui doit être présenté au ministère concerné au cours de ce mois d’octobre. Important La décision du maintien ou de l’abrogation de l’aide dépend principalement du poids du dispositif sur le budget et de sa cohérence vis-à-vis de la politique du logement du gouvernement. Les plus optimistes estiment notamment qu’ Une suppression du PTZ est en contradiction avec les grandes lignes de l’Action Cœur de Ville, du moins dans les zones concernées. Quoi qu’il en soit, face au recul des projets de construction, certaines organisations professionnelles sont bien décidées à soulever la question du rétablissement de ces deux dispositifs dans les prochains débats parlementaires.