Pour les particuliers désireux d’investir dans l’immobilier locatif en Île-de-France, le choix du secteur géographique impacte le rendement de l’opération. SeLoger a analysé la situation dans les différentes villes de la région en se basant sur les trois critères les plus influents. Outre la rentabilité globale et la vacance du bien, le site a comparé les loyers des logements meublés et nus. Un rendement annuel compris entre 3 % et 8 % selon les villes L’étude de SeLoger pour BFM Immo place deux villes de Seine-Saint-Denis en tête du classement des villes franciliennes les plus intéressantes en termes de rendement annuel d’un investissement locatif. Aulnay-Sous-Bois prend la tête avec 8 %, suivie par Drancy avec une rentabilité de 7,7 %. Cergy (Val-d’Oise) complète le top 3 en affichant un rendement annuel de 7 %. Viennent ensuite les villes où les investisseurs peuvent espérer un rendement compris entre 6 % et 7 % par an. Il s’agit de : Argenteuil (Val-d’Oise), Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Elles proposent respectivement 6,8 %, 6,5 % et 6 %. Dans la catégorie des communes proposant entre 5 % et 6 % de rendement, on retrouve : Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), Champigny-sur-Marne et Créteil (toutes les deux dans le Val-de-Marne), Nanterre. ImportantParis se situe dans le bas du tableau avec 3,5 % de rendement annuel, talonnée par Neuilly-sur-Seine et Boulogne-Billancourt, deux villes des Hauts-de-Seine qui offrent des rendements respectifs de 3 % et 3,6 %. Écart significatif entre un logement vide ou meublé selon les départements Les investisseurs qui souhaitent minimiser le taux de vacance de leur bien doivent privilégier les Hauts-de-Seine, puisque les studios vides ne restent inoccupés que 13 jours par an en moyenne, et 17 jours dans le cas d’un studio meublé. Sur ce point, la capitale est également avantageuse, car la vacance est d’environ 15 jours pour un trois-pièces vide et 16 jours s’il s’agit d’un studio meublé. Pour son étude, la plateforme SeLoger s’est d’ailleurs interrogée quant à la pertinence de louer son bien nu ou meublé, car selon les départements, ce critère peut faire varier sensiblement la rentabilité. Le propriétaire d’un logement parisien peut augmenter le loyer de 15 % si celui-ci est équipé, soit un gain équivalent à deux mois par an par rapport à une location nue. En Seine-et-Marne, la différence de loyer est de l’ordre de 11 %. Dans les Hauts-de-Seine, dans l’Essonne et dans les Yvelines, l’investisseur qui opte pour un meublé peut espérer gagner entre 15 jours et un mois de loyer supplémentaire. En revanche, cela ne vaut pas la peine d’investir dans tous les équipements exigés par la loi pour meubler un logement dans les départements du Val-de-Marne, du Val-d’Oise et de Seine-Saint-Denis, l’impact sur le rendement étant minime.