985 000 ventes conclues ont été enregistrées entre mars 2018 et mars 2019. Un chiffre jamais atteint auparavant dans le domaine de l’immobilier, malgré l’envolée des prix des logements anciens. Il est vrai que le marché évolue à des vitesses différentes en France (selon les régions), mais les chiffres publiés par les notaires montrent un dynamisme remarquable dans l’ensemble. Néanmoins, dans la région parisienne, la hausse constante des prix, qui approchent dangereusement les 10 000 euros le mètre carré, et la pénurie de l’offre immobilière, font baisser les ventes. Les prix ont augmenté de 3 % en un an Les prévisions des experts qui tablaient sur une éventuelle baisse du marché immobilier ne se confirment pas jusqu’ici. Important Les ventes sont stimulées par l’assouplissement des conditions de prêts pratiqué par les banques. Le niveau très bas des taux encourage les acheteurs à réaliser leurs projets, et ce, malgré une augmentation des prix de 3 % en un an. Et il ne faut pas oublier qu’en plus du prix de l’achat du bien, l’acquéreur doit aussi s’acquitter des droits de mutation, de la rémunération du notaire et des débours. Ces suppléments de dépenses sont rassemblés dans les frais de notaire ancien, ils peuvent représenter jusqu’à 8 % du prix du bien. Toutefois, motivés par les faibles coûts du crédit immobilier, les aspirants à la propriété n’hésitent pas à conclure les transactions. Les écarts de prix persistent Comme chaque année, le retour du printemps contribue à la croissance du volume des ventes de logements (anciens ou neufs). L’empressement des acheteurs conduit les vendeurs à maintenir les prix élevés, notamment dans les grandes agglomérations et les communes où la demande est très importante. Important De ce fait, les écarts persistent entre les tarifs affichés dans les grandes métropoles, comme Paris, Bordeaux et Nice et certaines villes moyennes comme Saint-Étienne, Bourges et Limoges. Même si les professionnels du secteur constatent du changement dans le comportement des acheteurs (qui affichent désormais une préférence pour les villes périphériques), les différences des prix sont toujours marquées entre les agglomérations à forte attractivité économique et les zones dynamiquement faibles.