Le rapport du Conseil régional des notaires montre le dynamisme de l’Ille-et-Vilaine en matière d’immobilier en Bretagne. Le département 35 détient en effet le record du nombre de transactions. Ce succès est dû principalement à l’attractivité de Rennes et de la côte, qui entraîne une forte augmentation des prix. Un marché dynamique dominé par les acquéreurs issus du département Important La métropolisation exacerbe la tension immobilière à Rennes, un phénomène qui continue à tirer les prix vers le haut. Les biens coûtent également cher de Dinard à Saint-Malo jusqu’à Cancale, confirmant l’attractivité du littoral. Avec un petit budget, les notaires conseillent aux potentiels acheteurs de privilégier les zones rurales en périphérie des agglomérations où l’offre encore importante permet une marge de négociation supérieure. Important Les clients pour les biens immobiliers d’Ille-et-Vilaine, tous types confondus, sont principalement des cadres moyens (27 %), les cadres supérieurs et les employés représentant seulement 18 % et 17 % des acquéreurs. Parmi eux, 80 % habitent déjà dans le département tandis que 8 % sont originaires des autres régions, notamment l’Île-de-France, dont sont issus 5 % des nouveaux propriétaires bretilliens. Augmentation significative des prix des biens en Ille-et-Vilaine… Important Pourtant, les prix ont connu une forte croissance à l’intérieur du département. Le prix au mètre carré des appartements anciens a bondi de 3,8 % par rapport à l’année dernière et de 11,2 % en 10 ans, pour s’établir à 2 460 euros. La hausse a été encore plus forte pour les appartements neufs (+43,4 %), le mètre carré coûtant désormais 3 640 euros. L’heure est en revanche à la stabilité pour les maisons anciennes (+1,1 % seulement, 182 000 euros). Seul le terrain à bâtir coûte moins cher qu’il y a 10 ans (- 7 %, à 49 800 euros), mais leur surface s’est réduite et ils sont de plus en plus éloignés des agglomérations. Important Au niveau des communes, Cesson-Sévigné décroche la palme du prix des terrains à bâtir le plus élevé (159 900 euros) de Bretagne. Il en est de même pour les maisons anciennes, pour lesquelles les candidats à l’accession à la propriété doivent débourser 400 000 en moyenne, soit près de 14 000 euros de plus qu’à Saint-Grégoire, qui occupe la deuxième place du classement. S’agissant des appartements neufs, le mètre carré est le plus cher à Pacé (4 400 euros), mais il dépasse également les 4 000 euros à Saint-Malo, Chantepie, Saint-Grégoire et Rennes. Quant aux appartements anciens, c’est sur le littoral que les prix les plus hauts sont observés : 3 760 euros du mètre carré à Dinard, suivi par Cancale et Saint-Malo, où la moyenne se situe à un peu plus de 3 200 euros. … qui n’est pourtant pas le plus cher des départements bretons Important Malgré la progression significative de ses prix immobiliers, l’Ille-et-Vilaine n’est pas la plus chère des départements bretons. Elle est devancée par la Loire-Atlantique et le Morbihan au classement des terrains à bâtir les plus onéreux, avec une moyenne de 49 800 euros. Sur le segment des maisons anciennes, tout comme les appartements neufs ou anciens, il arrive derrière la Loire-Atlantique avec 182 000 euros par maison, et respectivement 3 640 euros et 2 460 euros par mètre carré pour les appartements. Le Morbihan, les Côtes-d’Armor et le Finistère complètent le top 5. Pour compenser le niveau des prix, les emprunteurs ont intérêt à faire jouer la concurrence sur l’assurance, en privilégiant si possible une couverture individuelle. Quant à ceux qui ont un contrat en cours, renégocier son prêt immobilier dans un contexte de faiblesse historique des taux de crédit est source d’économies appréciables.