D’après le PDG de Sotheby’s International Realty France-Monaco, le marché immobilier très haut de gamme confirme sa bonne santé dans toute la France. La reprise avait débuté en 2017 à Paris et le mouvement s’est étendu à la province. Après un deuxième trimestre faste, le groupe s’attend à un été placé sous le signe du dynamisme. Dynamisme sur tous les marchés du très haut de gamme Le communiqué de Realty annonce 170 transactions conclues sur le marché de l’immobilier de luxe pour le seul deuxième trimestre 2019. À raison de 1,6 million d’euros en moyenne, un niveau particulièrement élevé, le groupe a réalisé un total de 271 millions d’euros de ventes. Ce dynamisme s’inscrit dans le cadre de la reprise initiée avant les élections présidentielles dans la capitale, et qui est également en train de s’accélérer sur le reste du territoire, qui se divise en une quarantaine de marchés. Alexander Kraft cite ainsi les destinations classiques du très haut de gamme comme la Côte d’Azur et la Provence, mais aussi les beaux quartiers des métropoles bordelaise, lilloise, lyonnaise et nantaise. Mais la clientèle française et étrangère est également très friande de biens d’exception dans les stations balnéaires célèbres de l’Hexagone, par exemple Dinard, La Baule et Le Touquet. Les régions des lacs (lac Léman, lac d’Annecy, lac du Bourget) attirent également de nombreux acquéreurs, tout comme les paysages de campagne tels que Languedoc-Roussillon, le Pays basque, et la Bretagne. Troisième trimestre sous les meilleurs auspices Alors que l’activité tourne habituellement au ralenti durant le mois de juillet, les ventes se poursuivent à un rythme soutenu depuis le début de l’été. Les demandes affluent, émanant aussi bien de Français que d’étrangers venus des États-Unis, du Moyen-Orient, des pays nordiques ou plus proches comme la Belgique et l’Allemagne. Par ailleurs, les Chinois, qui privilégiaient auparavant les biens à des prix abordables, ils commencent à cibler le très haut de gamme. Le troisième trimestre 2019 s’annonce donc faste pour Realty. Comme tous les autres segments du marché, le luxe est porté par des conditions de prêt exceptionnelles actuelles, les records de faiblesse de novembre 2016 ayant même été battus. L’Observatoire Crédit Logement/CSA publié en juin révèle que les taux se rapprochent de plus en plus de 1 % pour toutes les durées et les banques n’hésitent pas à accorder des décotes supplémentaires aux meilleurs profils. Même en ajoutant les 8 % de frais de notaire ancien et les charges annexes (assurance emprunteur, frais de dossier et de garanties) à un prix de vente élevé, l’affaire reste intéressante pour tous les candidats à l’accès à la propriété, en particulier les plus fortunés.