Les disparités des prix immobiliers sont parfois énormes entre les différentes villes de l’Hexagone. Une étude récente sur le pouvoir d’achat des Français dans ce secteur a montré que, à mensualités équivalentes, la superficie à acquérir varie beaucoup d’une agglomération à une autre, y compris au sein d’une même région. Paris reste la ville la plus chère Combien de mètres carrés pouvait-on acheter pour 1 000 euros de mensualités sur 20 ans en 2018 ? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre les auteurs de ladite étude, qui ont classé plusieurs grandes villes françaises en fonction de leur pouvoir d’achat immobilier. Important Et, sans surprise, la palme de la métropole où l’immobilier coûte le plus cher en France revient une fois de plus à Paris. Avec 1 000 euros/mois, les Parisiens ne peuvent prétendre qu’à 21 m2. Bordeaux et Lyon, certes un peu plus abordables, arrivent ex æquo à la deuxième marche du podium. Dans ces deux villes, et pour une mensualité identique, les acquéreurs peuvent s’offrir 45 m2, soit deux fois plus que dans la Capitale. Enfin, le trio de tête est complété par Nice, où le pouvoir d’achat immobilier flirte autour des 50 m2. Pour trouver beaucoup moins cher, il faut se tourner vers Saint-Étienne ou Le Mans Le terme « disparités » est loin d’être un euphémisme au vu des résultats de cette enquête. Important Bien qu’elle soit située non loin de Lyon, la ville de Saint-Étienne propose le meilleur pouvoir d’achat immobilier aux acheteurs, à savoir 157 m2. C’est, à ce jour, la plus grande superficie disponible pour ce prix en France, faisant de la cité stéphanoise la ville la moins chère. Mais l’étude a aussi montré que le pouvoir d’achat immobilier a fortement progressé du côté du Mans. Le même prêt permettait en 2018 de se positionner sur une propriété de 126 m2, soit 19 m2 de plus qu’en 2017. En 2019, les experts ne prévoient pas de changements majeurs pour les taux immobiliers. Et à moins que les charges administratives comme les frais de notaire n’augmentent, le pouvoir d’achat des particuliers devrait rester stable. Par ailleurs, les meilleurs profils seront toujours privilégiés par les banques et pourront obtenir des conditions de financement plus intéressantes.