Le marché du crédit immobilier se porte on ne peut mieux ces dernières années, depuis que les banques ont assoupli les conditions d’octroi des prêts. En effet, séduits par la baisse des taux, les ménages qui souhaitent devenir propriétaires de leurs logements n’hésitent pas à emprunter. La forte concurrence qui sévit dans le secteur contraint également les organismes prêteurs à ne pas ménager leurs efforts pour gagner du chaland. Les critères d’octroi appliqués par les banques diffèrent d’une ville à l’autre Dans certaines grandes agglomérations comme Paris, Toulouse, Bordeaux et Reims, les banques accordent des montants élevés avec des conditions avantageuses (durée de remboursement plus longue, mensualités réduites, taux revus à la baisse, etc.). Les emprunteurs dans d’autres villes comme Rennes, Lyon et Le Mans ne sont pas aussi bien lotis. En effet, la capacité d’emprunt des ménages, pour le même niveau de revenu, diffère selon les endroits. La capacité d’endettement maximal de la majorité des ménages modestes qui prévoient d’acheter un bien immobilier à crédit dans l’une des grandes métropoles ne leur permet pas toujours d’emprunter le montant dont ils auraient besoin pour leur projet. Toutefois, les modalités de calcul de ce critère peuvent varier d’une banque à l’autre. Mais en principe, son évaluation est basée sur la capacité de remboursement mensuelle du souscripteur, la durée du crédit et le taux d’intérêt appliqué. Le profil des emprunteurs n’a pas évolué Le revenu moyen des emprunteurs en 2018 a été de 5 166 euros en Ile-de-France et s’établit autour de 3 916 euros dans les autres régions. Avec la flambée des prix dans les zones urbaines, le montant moyen des crédits s’élève à : 232 380 euros en région francilienne (+ de 4 %) ; contre 153 606 euros sur le reste du territoire (+ 2 %). La majorité des ménages qui ont demandé des financements pour leurs projets immobiliers en 2018 sont de jeunes couples (moins de 40 ans) désireux de devenir propriétaires et des particuliers à la recherche d’une résidence secondaire. Les primo-accédants ont toutefois été plus nombreux.