L’impact d’une remontée des taux d’emprunt sur les prix immobiliers

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 29 janvier 2019 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mardi 29 janvier 2019 10:30 par la Rédaction Meilleurtaux

L’an passé, de nombreux acheteurs ont pu accéder à la propriété immobilière grâce au niveau bas des taux de crédit. En ce début d’année, les conditions d’emprunt sont toujours favorables, et sonnent auprès des ménages comme une invitation à concrétiser au plus vite leurs projets immobiliers en cours. En effet, dans les mois à venir, les taux vont probablement remonter.

Un marché dynamique malgré des prix élevés

Au cours des vingt dernières années, les prix immobiliers n’ont cessé d’augmenter, et ce, bien plus vite que les revenus des ménages.

Important Les prix ont notamment bondi de +69 % par rapport à leur niveau en l’an 2000, contre une hausse de seulement +3 % pour les revenus.

La fiscalité représente par ailleurs un autre frein à l’achat ou à l’investissement locatif, décourageant les primo-accédants et les ménages les plus modestes.

Néanmoins, grâce à la faiblesse des taux d’emprunt (établis à 0,8 % en moyenne en 2018), bien de candidats à l’achat ont pu continuer à financer leurs projets.

En ce début d’année, si les taux de crédit immobilier demeurent bas, beaucoup d’experts anticipent leur remontée, et redoutent une baisse de la demande immobilière, et par conséquent un repli du marché.

Les prévisions avancent notamment un taux d’emprunt moyen de 1,3 % en 2019, toutes durées confondues.

Une baisse probable des prix immobiliers en 2019

Loin d’être totalement pessimistes, les professionnels espèrent toutefois que cette remontée des taux va tirer les prix immobiliers à la baisse. Ce qui devrait alléger le ralentissement du marché.

Important Par ailleurs, le retour des institutionnels sur le marché de l’immobilier neuf devrait entretenir un certain dynamisme malgré une conjoncture peu favorable.

Deux scénarios possibles sont évoqués :

• une baisse des prix immobiliers sur l’ensemble du territoire, sauf en région parisienne, à Bordeaux et Lyon ;
• une stabilisation des prix sur les marchés les plus tendus, et un repli en zones rurales et sur les marchés détendus.

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La rédaction Meilleurtaux