Comment va se porter le secteur de l’immobilier français en 2019 ? Pour l’heure, beaucoup d’incertitudes demeurent sur l’évolution du marché, notamment en ce qui concerne la hausse des prix ou encore la fin des taux de crédit bas. Quoi qu’il en soit, 2018 aura été une année riche en transactions, surtout dans l’ancien. Mais la forte dynamique n’a pas fait disparaitre les fortes disparités entre les villes. Des conditions favorables aux acheteurs Il est vrai que le contexte économique actuel peut pousser les ménages à la prudence. À la fin de l’année dernière, l’Insee a dévoilé un rapport sur le moral des Français vis-à-vis de l’immobilier. Selon ce document « Ils étaient de moins en moins enthousiastes à se lancer dans un projet immobilier ». Mais heureusement, pour ce début d’année, la tendance est en train de s’inverser et les particuliers retrouvent peu à peu le courage d’investir dans la pierre. L’ancien se porte bien Grâce justement à des conditions de crédit très favorables, les e immobilières ont gardé un niveau correct, voire encourageant. À en croire les chiffres dévoilés par une étude menée récemment, rien que dans l’immobilier ancien, 957 000 transactions ont été comptabilisées l’année dernière. Selon les spécialistes du secteur « On ne devrait pas être loin des mêmes chiffres pour 2019, malgré les quelques hausses de prix constatées dernièrement ». D'ailleurs, le marché continue à bien se porter puisque les flambées semblent avoir été plus ou moins maîtrisées. Même avec les charges administratives, les frais de notaire ancien par exemple, l’investissement dans l’immobilier intéresse de nouveau les Français, qui sont en quête de placements sécurisés pour leur argent. Tenir compte de la disparité entre les différentes villes Même si l’immobilier est de nouveau considéré comme un placement sûr, les écarts de prix constatés entre les différentes villes de l’Hexagone incitent à la prudence. Il ne s’agit pas de trouver le bien le moins cher sur le marché, mais plutôt le bien qui présente le meilleur potentiel de rendement, surtout pour les investisseurs. Les villes les plus risquées restent Paris, Lyon et Bordeaux, parce que la hausse de prix dans ces zones-là s’avère hors de contrôle.