Parce qu’ils sont de plus en plus jeunes et qu’ils n’ont pas encore de situation professionnelle confortable, ceux qui aspirent à la propriété voient actuellement leur capacité d’emprunt immobilier se dégrader. Cependant, les banques font des efforts pour leur venir en aide, diminuant ainsi le seuil de revenu moyen leur permettant d’emprunter la somme dite moyenne, à savoir 216 662 euros. À Paris, il faut quand même y mettre le prix Important C’est un constat : toutes les tendances qui se dessinent en matière d’immobilier en France ne s’appliquent pas à Paris. Déjà, le prix y est plus élevé qu’ailleurs, mais le revenu minimum exigé afin de pouvoir emprunter l’est tout autant, et pas qu’un peu. Pour pouvoir emprunter les 216 662 euros, un foyer parisien doit gagner en moyenne 8 259 euros par mois. Cela fait presque 2 500 euros de plus que ce que réclament les banques à Lyon, alors que cette dernière est également connue pour être une des villes les plus chères de l’Hexagone. Plus qu’ailleurs, les primo-accédants qui souhaitent s’installer à Paris ont besoin d’une aide financière supplémentaire pour espérer obtenir un crédit immobilier. D’ailleurs, chez les séniors, un désintéressement vis-à-vis des placements financiers est constaté. Ceux qui le peuvent préfèrent soutenir leurs enfants, offrant à ces derniers la possibilité de faire un apport conséquent pour faciliter l’obtention du prêt. Les courtiers constatent une augmentation des demandes de prêt, la Fédération bancaire française voit une tout autre réalité Important Selon de nombreux professionnels du secteur immobilier, le mouvement des « Gilets jaunes » qui aurait dû mettre à mal le marché immobilier a eu l’effet inverse. En effet, de nombreux ménages considèrent la pierre comme le seul placement fiable en cette période trouble. Les 8 % de hausse des transactions enregistrées ayant fait l’objet d’une promesse de vente entre janvier 2018 et janvier 2019 en attestent. En plus, avec les taux qui ne devraient pas connaître d’augmentation durant les 6 premiers mois de l’année, le volume des ventes de prêts ne devrait pas fléchir. Du côté de la Fédération bancaire française, l’impression est tout autre. En effet, selon elle, à cause de la conjoncture, les Français sont de plus en plus réticents à l’idée de s’endetter à long terme, même si les taux restent intéressants.