Depuis le début de l’année 2017, le prix de l’immobilier connaît une hausse sur tout le territoire français. Cet accroissement spectaculaire dans certaines grandes villes n’est pas le même dans d’autres localités. En effet, les prix varient selon les régions. Un spécialiste en courtage a effectué des comparaisons afin que les acquéreurs puissent avoir des idées concernant le prêt y afférant. La baisse des taux de crédit immobilier depuis l’année dernière a généré une augmentation considérable du pouvoir d’achat des Français, si bien que le prix de l’immobilier augmente. Cette suite logique ne s’applique cependant pas dans tout le pays car il y a des villes où l’augmentation est quasiment faible tandis qu’elle est très importante dans d’autres régions. Une agence de comparaison de taux a effectué une étude concernant la mensualité à payer pour un délai de prêt de vingt ans. Ce courtier a constaté que le prix peut varier du simple au triple selon la ville et qu’on peut par exemple acquérir une surface de 60 m² à Toulouse pour le prix d’un 45 m² à Lyon. Le coût de l’immobilier est en hausse dans tout le pays Le début de cette recrudescence de prix a été en juin 2015, dans les villes de Lyon, Bordeaux, Paris et Nantes. Parmi ces quatre villes, Bordeaux est au premier rang avec un taux d’augmentation qui frôle les 12% en seulement un an. C’est depuis le début de l’année 2017 que la hausse du coût de l’immobilier s’est répandue dans le pays. Or, d’après les constats de plusieurs comparateurs immobiliers, certaines régions connaissent plus d’augmentation que d’autres. Notamment, à Strasbourg et à la Gironde où la valeur du mètre carré est respectivement de 8,5% et 8,2% plus coûteux par rapport à l’année dernière. Alors que celle de Montpellier n’a augmenté que de 1,6% et dans la ville de Lille, elle est chiffrée à 1,4%. L’un des principaux facteurs de ce phénomène est le dynamisme de la région. Ainsi, s’investir dans de la pierre dans les grandes villes comme Paris ont tendance à être plus onéreux. Ou si Montpellier connaît moins de hausse que Nantes, c’est que cette dernière a beaucoup évolué et attire de nombreux Français actifs actuellement. Il en est de même pour Bordeaux dont le climat est doux et ensoleillé. Depuis une décennie, la ville a été transformée pour devenir un endroit très agréable à vivre. À cet effet, les bâtiments bordelais se vendent en moyenne à 3 456 euros par mètre carré. En outre, la forte augmentation du nombre d’acquéreurs immobiliers peut également générer cette flambée. En effet, un spécialiste en courtage a déclaré : Les particuliers ont eu le sentiment que c'était le moment d'acheter, mais le nombre de vendeurs n'a pas bougé, ce qui augmente les prix. Sauf accident, la tendance à la hausse du marché va durer encore entre cinq ou sept ans. Les mensualités à payer pour acquérir une surface de 60 m² L’étude effectuée par un spécialiste en courtage a permis de constater que les différences de prix entre les villes de France sont importantes. L’étude s’est portée, en fait sur onze grandes villes dont : Lille, Paris, Strasbourg, Renne, Nantes, Lyon, Bordeaux, Nice, Montpellier, Toulouse et Marseille. La capitale française se trouve en premier en matière de coût étant donné que l’acquisition d’une habitation de 60 m² de surface dans cette ville requiert un budget mensuel de 2 474 euros contre 698 euros par mois à Marseille qui est la moins chère. À noter que durant l’étude, la mensualité a été calculée par rapport à un financement à 100%, en tenant compte des prix de l’immobilier et des taux de crédit en vigueur pour un délai de vingt ans. Marseille est donc 3,5 fois moins cher que Paris, comme les logements à Paris se vendent deux fois plus cher qu’à Nice qui se trouve en deuxième position. Le budget mensuel requis pour acheter un logement à Nice, Lyon et Bordeaux environne les 1 000 euros, tandis que ceux pour les six autres ne descendent pas le seuil des 700 euros. En effet, Nantes est chiffré à 764 euros, Montpellier à 762 euros, Toulouse à 751 euros, Strasbourg à 743 euros, Lille à 726 euros et Rennes à 718 euros. L’étude a pu établir qu’à une distance de quelques centaines de kilomètres, les écarts de prix entre deux villes sont très remarquables. Par exemple, le coût relatif à un immobilier de 60 m² à Toulouse équivaut à une surface de 45 m² seulement à Lyon.