Immobilier locatif : dans quelle ville investir à la rentrée ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 10 septembre 2020 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le jeudi 10 septembre 2020 10:47 par la Rédaction Meilleurtaux

Une enquête menée par un spécialiste du logement a levé le voile sur les 20 villes de plus de 100 000 habitants les plus attractives en matière d’investissement locatif. Le calcul de la rentabilité tient compte du prix du bien, de la durée du prêt contracté pour son acquisition et du montant des loyers. À noter que pour l’opération, le remboursement du crédit sera réalisé avec les loyers perçus.

Limoges en tête du palmarès

Selon le site qui a effectué l’étude, Limoges arrive en tête des communes où la rentabilité locative est la plus séduisante avec un taux atteignant 5,1 %.

ImportantDans les détails, l’acquéreur d’un bien de 50 m² coûtant en moyenne 84 200 euros peut rembourser son crédit immobilier en 19,6 années à partir des loyers perçus. Il n’a donc pas besoin de payer plus que les 10 % d’apport personnel requis.

Perpignan (5,1 %) et Saint-Étienne (4,9 %) complètent le trio de tête des villes les plus attractives. Elles sont suivies par Amiens (4,8 %), Mulhouse ou Nîmes (4,7 %), Le Havre ou Le Mans (4,6 %), Besançon ou Caen (4,5 %).

Les rendements les plus intéressants se trouvent ainsi dans les communes de taille moyenne qui présentent des tarifs plus abordables.

Un investissement locatif dans les grandes agglomérations se révèle moins rentable, pour le moment. Les prix de vente exorbitants viennent rogner considérablement la rentabilité, encore plus dans les zones où les loyers sont encadrés.

Tenir compte du lieu et de la population

À part le taux de rentabilité, il existe d’autres facteurs à prendre en compte avant de se précipiter dans l’acquisition d’un bien. L’analyse du marché et du secteur est nécessaire pour savoir si le bien est facile à louer.

Selon Michel Mouillart, professeur d’économie à Paris-Ouest,

Il faut bien choisir le lieu ».

Michel Mouillart

ImportantLes villes universitaires sont déconseillées dans la mesure où la population étudiante n’est pas très stable. Le mieux serait ainsi de se tourner vers les villes où la population active prédomine.

Par ailleurs, le potentiel de développement économique d’une ville mérite une attention particulière pour un projet à long terme.

Si les grandes villes sont devenues inaccessibles, les zones à proximité peuvent être intéressantes du fait des prix raisonnables pour les jeunes actifs.