La France est de nouveau confinée jusqu’au 1er décembre. Pour le secteur immobilier, le reconfinement pourrait faire fléchir la demande sur le marché, étant donné que les acquéreurs ou les locataires potentiels ne pourront pas visiter les biens qui les intéressent pendant cette période. D’autre part, l’arrêt des activités économiques affaiblira le pouvoir d’achat et la capacité d’emprunt des ménages, et pourrait avoir un impact sur les prix immobiliers dans les mois à venir. D’autant plus que face à l’augmentation du chômage, les banques seront enclines à resserrer les conditions d’octroi afin de limiter les risques. Baisse éventuelle du volume des transactions La reprise des activités immobilières sera ainsi plombée par le nouveau confinement. Les professionnels du secteur ne s’attendent de ce fait à aucune évolution majeure des prix d’ici la fin de l’année. D’autant plus qu’il est impossible d’évaluer la durée de la crise sanitaire et son impact sur l’économie. Important En tout cas, un fléchissement de la demande et une baisse du volume des transactions sont attendus suite à l’arrêt des visites et la baisse de pouvoir d’achat immobilier de certains acheteurs potentiels. Le baromètre des MeilleursAgents a montré une stabilisation des prix immobiliers en octobre dans quelques grandes villes, comme Nantes, Lille et Strasbourg (une progression d’à peine +0,4 % à +0,6 %). En revanche, une légère baisse a été observée à Toulouse, Bordeaux et Paris (entre -0,6 % et -0,7 %). Pour ceux qui souhaitent profiter de cette accalmie pour mettre en œuvre leurs projets, nous proposons des outils permettant de procéder à une simulation prêt immobilier : calcul des mensualités, évaluation du montant de l’emprunt en fonction de la durée du crédit, ou encore estimation des frais de notaire pour un bien particulier (neuf ou ancien). Difficile de se projeter dans le futur La deuxième vague de l’épidémie rend plus difficile la projection dans le futur aussi bien pour les professionnels que pour les acheteurs. ImportantLa hausse du chômage et l’incertitude quant à l’avenir professionnel et financier contraignent un certain nombre de ménages à repousser ou abandonner leurs projets immobiliers. La tension sur le marché commence ainsi à se relâcher sur tout le territoire.