La taxation de la plus-value immobilière n’est pas la même pour toutes les agglomérations. Elle est plus attractive dans les grandes villes. Pour certaines métropoles, un abattement fiscal s'applique sur les plus-values réalisées sur la cession de biens immobilier ou foncier suite à une démolition ou une reconstruction. À partir de 2021, d’autres territoires vont pouvoir bénéficier de cet avantage. Un avantage réservé aux grandes agglomérations Les taxes sur les plus-values immobilières ont été longtemps perçues comme un frein à l’investissement. Cette imposition s’applique sur le profit réalisé lors d’une opération d’achat et de revente d’un bien immobilier, surtout en ce qui concerne les transactions relatives à une résidence secondaire. Des exceptions ont longtemps été admises dans certains territoires. C’est le cas par exemple dans les zones où le marché immobilier est particulièrement tendu (A et A bis) comme à Paris, Lille, Lyon, etc. L’abattement fiscal vise alors à encourager les investissements et à fluidifier le marché immobilier. ImportantEn fonction de la durée de détention d’un bien jusqu’à sa revente, l’investisseur bénéficie d’un abattement exceptionnel de l’ordre de 70 % ou 85 % de la plus-value immobilière. Le dispositif se révèle d’autant plus efficace dans le contexte actuel de taux immobiliers bas. Selon un récent baromètre, il est aujourd’hui possible d’obtenir un taux exceptionnel de 0,84 % sur 20 ans. Vers une extension du dispositif Convaincus de l’efficacité de cette incitation fiscale, les élus ont voté en faveur d’une série d’amendements visant à étendre le champ d’application de ce dispositif. ImportantAinsi, à partir de 2021, les zones B1 et B2 seront éligibles à cet abattement exceptionnel sur les plus-values immobilières. Il s’agit des agglomérations comme Bordeaux, Arles, Dijon... où la demande immobilière affiche une hausse continue ces dernières années. L’extension de ce dispositif contribue à dynamiser le marché immobilier en dépit d’une conjoncture défavorable. En effet, bien que les taux immobiliers soient au plus bas, les conditions ne sont pas propices pour investir. Pour cause, la crise pandémique et ses impacts sur l’économie engendrent un climat d’incertitudes. Par ailleurs, le durcissement des conditions d’accès au financement suite aux recommandations du Haut Conseil de stabilité financière pénalise un bon nombre d’emprunteurs. Pour rappel, cette institution préconise le strict respect d’un taux d’endettement maximal de 33 %.