Mauvaise nouvelle pour les vendeurs et les courtiers immobiliers : les visites de logement à vendre ou à louer restent interdites pour cause de pandémie. Mais contrairement au premier épisode du confinement, les acteurs du marché immobilier ont aujourd’hui accès à des outils digitaux leur permettant d’accélérer les transactions malgré la crise. Parmi ceux-ci figure la visite virtuelle. Une dure réalité à laquelle il faudrait s’adapter Beaucoup ont espéré ne jamais devoir affronter une résurgence de l’épidémie. Malheureusement, la deuxième vague de contamination tant redoutée est bel et bien là. Le gouvernement a même annoncé une nouvelle période de confinement, d’une durée encore incertaine. Pour le cas de l’immobilier en particulier, le marché n’est pas à l’arrêt, contrairement au premier confinement. En effet, les professionnels du secteur s’efforcent de poursuivre leur activité et de permettre aux transactions de se conclure. Pour cela, ils s’appuient sur les solutions digitales, telles que les visites virtuelles. Justement, pour ce nouveau confinement, l’interdiction de visite est le seul véritable frein à la conclusion d’une transaction immobilière ou à la signature d’un contrat de location. Les autres acteurs, aussi bien les agents immobiliers, les courtiers, les notaires et les banques, eux, restent tous opérationnels. Important L’enjeu est maintenant de convaincre les futurs acquéreurs de finaliser l’achat, et ce, sans même avoir pu visiter le bien et l’avoir évalué de visu. D’après une enquête récente, le nombre de visites virtuelles a bondi de +76 % lors de ce second confinement. L’une des raisons évoquées est que l’engagement n’est pas aussi important que pour un achat, les futurs locataires s’accommodent bien de la visite virtuelle. Aujourd’hui, 38 % des candidats à la location se disent prêts à faire l’impasse sur la visite physique. Pour les acheteurs, ce n’est pas l’idéal Un achat immobilier, c’est le projet d’une vie. Au vu de l’importance de l’investissement, il semble délicat de prendre des décisions en se basant seulement sur des vidéos et sans constater de visu les atouts et les défauts d’un bien mis en vente. La décision est d’autant plus difficile pour un primo accédant. ImportantUne autre étude affirme d’ailleurs que 84 % des futurs acquéreurs n’arriveraient pas à se décider s’ils devaient seulement s’appuyer sur les visites virtuelles. Mais la période actuelle est inédite et nécessite quelques concessions de la part des porteurs de projet ; à moins qu’ils ne consentent à reporter leur achat à une date ultérieure, lorsque le contexte sanitaire sera moins contraignant.