Faute de pouvoir acquérir leur résidence principale, les primo-accédants se rabattent sur la location

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 9 novembre 2020 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le lundi 9 novembre 2020 11:38 par la Rédaction Meilleurtaux

Avec la flambée des prix des logements et le durcissement des conditions d’octroi des prêts immobiliers, les primo-accédants peinent à concrétiser leur projet. Faute de moyens, ils n’ont pas d’autres choix que de se rabattre sur la location. Justement, le marché locatif connait un fort dynamisme depuis la sortie du confinement.

Place à la location classique

Avec la pandémie de Covid-19, les locations saisonnières s’essoufflent petit à petit, à cause de l’absence de tourisme.

Ainsi, bon nombre de propriétaires-bailleurs ont retiré leur bien des plateformes de type Airbnb pour les mettre en location classique.

Cette solution occasionne une baisse de loyer, mais offre une sécurité que la location saisonnière n’est pas en mesure de garantir.

Qu’à cela ne tienne, le marché de la location représente un investissement intéressant pour les propriétaires puisque, selon les résultats d’une enquête récente, le montant moyen des loyers connait aujourd’hui une progression rapide.

Le rythme de la hausse surpasserait de loin celle des revenus des ménages, ces derniers étant lourdement impactés par la crise sanitaire et le chômage partiel, entre autres.

ImportantAlors que le revenu des ménages a accusé une baisse de -0,8 %, le loyer pour un logement vide a enregistré un bond de +2,6 %. L’augmentation est encore plus prononcée pour les locations meublées, avec une progression de +3 %.

La location comme solution de repli

Du côté de ceux qui sont à la recherche d’un logement, la location apparait aujourd’hui comme la seule alternative possible puisque pour l’acquisition, les conditions de financement se sont nettement resserrées depuis la crise, en particulier pour le primo accédant.

ImportantÀ l’heure actuelle, même le marché de la location est soumis à une forte tension avec une raréfaction de l’offre et des biens qui ne restent pas longtemps sur le marché.

Par exemple, à Angers, un deux-pièces mis en location à nu trouve preneur au bout de trois jours seulement. Le délai est encore plus court, à savoir deux jours si le bien est en location meublée.

Pour information, Annecy est la ville qui a enregistré la hausse de loyer la plus importante en 6 mois en ce qui concerne la location meublée (+12, %). Pour ce qui est de la location à vide, la plus forte progression est à mettre à l’actif de Brest (+8,3 %).

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