La crise sanitaire et la crise économique qui en découle devraient inciter automatiquement les ménages à la prudence concernant les dépenses. Mais face à certains besoins, les Français n’ont d’autre choix que de souscrire un crédit. La crainte de ne pas être en mesure de rembourser est bel et bien présente, mais ne pas emprunter peut également entraîner des conséquences plus ou moins graves. Toujours le besoin de financements divers Il a été rapporté que les Français ont massivement épargné pendant le premier confinement. Le niveau d’épargne avait même atteint un pic historique. Toutefois, la fin de crise sanitaire semble encore bien loin et certains ménages préfèrent s’endetter plutôt que de puiser dans leurs économies ; les perspectives d’avenir paraissant toujours très floues. Selon une enquête récente, environ un ménage sur deux (48 %) a exprimé le besoin de souscrire un prêt dans les mois à venir. Pour certains la somme demandée est destinée au financement d’un investissement locatif, mais pour l’heure, la priorité pour les ménages est le crédit à la consommation. ImportantAinsi, 31 % de ceux qui ont l’intention d’emprunter de l’argent auprès de leur banque envisagent de souscrire un crédit affecté. Les sommes ainsi débloquées leur serviront à financer divers projets personnels, tels que l’acquisition d’un outil de travail, d’appareils électroménagers ou bien l’achat d’une voiture. 25 % d’entre eux prévoient également d’acheter un équipement, mais via une facilité de paiement (un crédit auprès du vendeur donc). Toujours en ce qui concerne la mobilité, 12 % des sondés projettent de souscrire à une formule de location longue durée (LLD) ou de location avec option d’achat (LOA). Enfin, pour 17 % des futurs emprunteurs, le crédit non affecté leur semble le plus utile. Des conditions de prêt qui restent intéressantes Si les conditions d’obtention de prêt se sont un peu durcies pour les financements immobiliers, obtenir un crédit à la consommation reste relativement simple. ImportantPour l’emprunteur, l’enjeu est surtout de trouver les meilleurs taux, même si, globalement, les organismes de crédit continuent d’appliquer la politique des taux bas, et ce, malgré la crise. À noter que, par crainte d’une éventuelle contamination et dans le respect des gestes barrières, la souscription de crédits en ligne est privilégiée et même recommandée. Près d’un Français sur trois (34 %) choisit d’ailleurs cette méthode.