Et c’est reparti pour un tour. La France va de nouveau observer une période de confinement. Lors du premier, les banques avaient totalement gelé le marché du crédit immobilier. Mais cette fois, elles comptent procéder autrement. En tirant parti des outils qu’elles ont justement pu développer au cours de la première vague, elles devraient rester opérationnelles et être en mesure de traiter de nouvelles demandes de prêts. Un arrêt de l’activité de crédit ne semble pas à l’ordre du jour Les crédits immobiliers restent l’un des produits phares des établissements bancaires. Ils vont jouer un rôle crucial dans leur plan de relance après les pertes financières occasionnées justement par le premier confinement. Alors que la France observera une période de reconfinement, les banques vont prendre quelques dispositions afin de ne pas se contenter de fournir les services de base comme ce fut le cas lors du précédent confinement. D’autant plus que l’exécutif a prévu de mettre en place un confinement plus souple, exhortant les habitants au respect des gestes barrières. ImportantLa machine du crédit devrait donc continuer à tourner lors de cette période délicate, et ce, grâce à l’accélération de la digitalisation des services et le développement d’outils pouvant être utilisés en situation de crise. Les candidats à l’emprunt pourraient alors obtenir une réponse à leur demande de prêt pendant le confinement. Des logiciels spécifiques ont été développés par les banques pour analyser les différents dossiers. Les responsables procèderont à l’instruction depuis leur domicile, en télétravail. Concernant l’assurance de prêt, les pratiques adoptées durant le premier confinement devraient être reconduites. Il sera donc, de nouveau, question de téléconsultations pour l’établissement du bilan médical de l’emprunteur. Si ce dernier présente un état de santé trop défaillant ou si des examens plus élaborés sont nécessaires, il n’aura pas le choix ; il devra attendre la fin du confinement. Quid du prêt relais ? Ceux qui détiennent un prêt relais se heurtent à un effondrement du marché, rendant la vente de leur ancien logement beaucoup plus difficile. Pour rappel, le prêt relais court normalement sur une période d’un an, renouvelable une fois. Pour les emprunteurs qui n’ont pas encore renouvelé, la solution est toute trouvée. Mais pour ceux qui sont déjà dans leur deuxième année de contrat, la situation se complique si le bien ne trouve toujours pas preneur.v À circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. ImportantLes banques consentent à transformer le prêt relais en crédit amortissable. Elles pourraient également suggérer au propriétaire la mise en location du bien.