Les antennes Île-de-France et Brie-Picardie du Crédit Agricole dévoilent le profil type des nouveaux propriétaires franciliens, qu’ils aient acheté leur résidence principale pour la première ou la deuxième fois. L’étude porte notamment sur les montants des emprunts souscrits pour financer l’opération, ainsi que sur l’emplacement des biens. Les primo-accédants ont privilégié un appartement ancien aux portes de Paris Selon l’analyse du Crédit Agricole, 60 % des prêts à l’habitat signés en 2019 se destinaient à l’acquisition d’un appartement, et dans 84 % des cas, à un logement ancien. L’âge moyen de ces ménages était de 37 ans, mais les primo-accédants, qui représentent 58 % de la population des emprunteurs, étaient plus jeunes (34 ans en moyenne). Ces derniers ont sollicité un crédit de 285 586 euros, un montant en hausse de 2,3 % sur un an, pour financer un bien vendu à environ 342 000 euros. Ils se sont endettés pour 272 mois, l’équivalent de 23 ans. Selon les données du Crédit Agricole, 84 % d’entre eux se sont tournés vers un appartement situé dans la périphérie de Paris, le cœur de la capitale étant devenu trop cher pour la majorité des acheteurs. Âge moyen, montant de l’emprunt et valeur du bien plus élevés pour les secundo-accédants Ce profil diffère notablement de celui des « secundo-accédants », qui en sont à l’acquisition d’un nouveau logement après la revente du premier. Âgés de 41 ans en moyenne au moment de la concrétisation du projet, ces derniers ont emprunté 494 500 euros, soit une augmentation de 8,4 % entre 2018 et 2019. Contracté pour 211 mois (un peu plus de 17 ans), ce crédit leur a permis de s’offrir un bien valant 628 000 euros, une somme également en hausse de 5 %. Ils sont en quête de communes offrant une bonne qualité de vie avec des espaces verts, mais qui permettent un accès facile à la capitale grâce à une bonne desserte par tous les moyens de transport. Outre ces critères, le Crédit Agricole indique que La présence d’établissements scolaires est également essentielle pour ces familles. Paris, détrônée par l’Essonne, se retrouve en 4e place du classement Important En tenant compte des attentes des différentes catégories d’acheteurs, les Hauts-de-Seine et Boulogne-Billancourt, une des communes du département, ont été les plus prisés. Aussi bien le montant du crédit immobilier que celui de l’opération sont supérieurs, de 17 % et 14,3 % respectivement. Les Yvelines et Versailles occupent la deuxième place, affichant des hausses de 6 % et 5,2 % du capital moyen emprunt et du coût du projet. Ils sont suivis par l’Essonne et Massy, où les emprunteurs ont souscrit un prêt 4 % plus élevé pour un bien qui est de 2,3 % plus cher. Le Crédit Agricole souligne qu’ En accédant au top 3, le département 91 relègue Paris à la 4e place.