La demande en propriétés immobilières n’a jamais été aussi forte. Cette conjoncture contribue à une flambée des prix, mais les Français sont quand même, en majorité, réticents à négocier avec le vendeur. À la place, ils préfèrent se positionner sur des conditions plus favorables de prêt. La raréfaction des biens disponibles modifie le comportement Plus que par le nombre de transactions qui a battu des records l’an dernier, le marché immobilier français se caractérise aujourd’hui par le manque de biens disponibles. Important Conséquence : les prix s’envolent et les marges de négociations se rétrécissent. D’ailleurs, une enquête récente révèle que Les acheteurs sont de moins en moins enclins à négocier, de peur de se faire recaler par le vendeur. En effet, avec la raréfaction de l’offre, ce dernier a toujours l’assurance de pouvoir vendre son bien au prix qu’il a fixé. Selon ladite enquête, Dans les grandes villes, seulement 38,7 % des acheteurs ont le réflexe de négocier le prix demandé par le vendeur. Pourtant, le même sondage rappelle que Plus de 50 % d’entre eux jugent les prix affichés déconnectés de la réalité du marché. À noter toutefois que 52,8 % des futurs acheteurs n’excluent pas l’idée de marchander si le vendeur se montre un peu trop présomptueux. Un pouvoir d’achat restreint pousse les jeunes à négocier Avec un parcours professionnel déjà bien établi, les plus de 50 ans négocient rarement les prix. Avec un apport conséquent et un revenu tout aussi, ils peuvent obtenir facilement un gros emprunt, à des conditions très favorables. Pour les plus jeunes, la tâche s’avère plus difficile. Bien qu’ils puissent développer un partenariat sur le long terme avec les banques, ces dernières ne peuvent leur accorder les mêmes traitements de faveur qu’à leurs aînés, du fait notamment de leur faible revenu et, dans la plupart des cas, de l’absence d’apport. Pour toutes ces raisons, les jeunes se voient presque obligés de négocier les prix. L’enquête affirme que La négociation est un passage obligé pour 40 % des moins de 35 ans. Pour ceux qui ont déjà conclu la vente et qui sont donc en cours de remboursement, une solution existe pour réduire le coût de l’opération, à savoir la renégociation du prêt immobilier. La quête de clientèle qui anime les établissements bancaires les amène à être plus conciliants et à proposer de meilleures conditions de financement que leurs concurrents.