La période actuelle est fortement propice à l’investissement locatif. Mais une récente étude montre que cette activité a toujours été florissante, particulièrement ces 35 dernières années. Du milieu des années 80 à aujourd’hui, le bénéfice des bailleurs en France a été multiplié par trois. En parallèle, le revenu des locataires évoluait au ralenti. L’Observatoire des Inégalités dénonce un comportement presque abusif des bailleurs Une étude a donc été menée par la Commission des Comptes du Logement afin de déterminer les gains enregistrés par les bailleurs et les résultats sont assez édifiants. L’Observatoire des Inégalités a diligenté ladite enquête et a tenu à rendre publics les résultats afin de pointer du doigt l’augmentation rapide des loyers, de 1984 à 2018. Important Pendant cette période, l’investisseur en locatif a vu ses bénéfices tripler de volume. En 2018, il se faisait une plus-value moyenne de 3 398 euros. Selon l’organisme, Cette montée du loyer est loin d’être justifiée, d’autant que sur la même période, l’augmentation des salaires n’a pas observé le même rythme. Des chiffres à prendre avec des pincettes Toutefois, les chiffres dévoilés par l’organisme ne témoignent pas de la vraie réalité du marché de la location de ces trois dernières décennies. Important L’approche assez simpliste par laquelle les calculs ont été faits incite à émettre quelques réserves ; sans oublier le fait qu’il s’agit d’une moyenne et que, comme souvent dans l’immobilier, les disparités existent. En faisant la somme des loyers encaissés par les propriétaires pendant l’année 2018, les auteurs de l’étude sont arrivés à la somme de 50 milliards d’euros. Ils ont ensuite calculé la somme totale des charges incombant aux bailleurs, des impôts et taxes aux frais d’entretien, en passant par les assurances et les frais de gestion. Ils en sont arrivés à la somme de 25 milliards d’euros. Comme les conditions d’accession à ce type d’investissement ne sont pas les mêmes pour tout le monde, il peut y avoir de grands écarts entre les plus-values réalisées par les différents bailleurs. Les conditions de financements, en l’occurrence les coûts des crédits immobiliers, jouent un rôle non négligeable dans les revenus engrangés par les investisseurs.