Dans la continuité de l’année 2019, qui a été un cru exceptionnel, le marché du crédit immobilier reste dynamique. En février 2020, d’après le baromètre de l’observatoire Crédit Logement/CSA, 50 % des souscripteurs de prêts à l’habitat ont pu négocier moins de 1 % d’intérêts, quelle que soit la durée. Des crédits immobiliers à moins de 1 % pour la majorité des emprunteurs Les taux des crédits immobiliers, principal moteur de l’effervescence sur ce secteur, poursuivent leur décrue. Le baromètre de l’observatoire Crédit Logement/CSA révèle que La moyenne est tombée à 1,13 %, à peine au-dessus du plancher historique à 1,12 % atteint en novembre dernier. Sur 15 ans, elle se situe à seulement 0,93 %. Même pour les financements de plus longue durée, sur 20 ans et 25 ans, les souscripteurs de prêts peuvent obtenir respectivement 1,08 % et 1,33 %. Ces conditions exceptionnelles ont largement profité aux candidats à l’accession à la propriété. Important Au cours du mois, la moitié d’entre eux a signé un contrat à un taux inférieur à 1 %. Les ménages qui ne s’endettent que sur 15 ans sont encore plus nombreux à en bénéficier, puisque 3 emprunteurs sur 4 vont payer moins de 1 % d’intérêts. Premiers effets du resserrement des conditions d’emprunt constatés Alors les autorités financières ont demandé aux banques d’être plus sévères dans l’octroi de crédits, aucune baisse significative de la production n’est constatée, les banques ayant révisé leurs offres dès le mois de décembre. Important Néanmoins, la proportion des ménages jeunes et modestes a commencé à se réduire du fait des recommandations du HCSF aux banques. Pour rappel, il s’agit d’éviter les crédits de plus de 25 ans et de respecter strictement le plafonnement du taux d’endettement des emprunteurs, fixé à 33 %. Ainsi, les souscripteurs de prêts qui fournissent un apport personnel ont payé davantage. En janvier et février 2020, leur montant cumulé a augmenté de 11,1 % en glissement annuel. En parallèle, la durée des prêts s’est raccourcie de 4 mois entre décembre 2019 et janvier 2020, avant de se stabiliser. Ces deux phénomènes ont contribué le léger ajustement des taux immobiliers observé au cours du premier mois de l’année.