Le marché de l’immobilier tertiaire a signé des records en 2019 à travers la France, en particulier à Lyon. Selon le spécialiste du conseil en immobilier JLL, le nombre de mètres carrés vendus et le montant des investissements ont bondi sur un an. 2020 s’annonce également faste avec une augmentation du stock de locaux disponibles. Chiffres records pour l’immobilier tertiaire lyonnais en 2019 Important En 2019, 440 000 m² de biens immobiliers tertiaires ont été pris à bail, soit une hausse de 32 % par rapport à 2018. L’augmentation de l’investissement a été encore plus marquée avec +70 %, pour s’établir à 2,5 milliards d’euros, dont 1,1 milliard pour le 4e trimestre. En comparaison, à la même période en 2018, les montants injectés pour investir en locatif n’ont progressé que de 36 %. S’agissant des surfaces commercialisées aussi, l’agglomération bat de nouveaux records. Laurent Vallas, directeur JLL Lyon & Régions annonce le Dépassement du cap des 400 000 m² à la fin de l’année dernière après avoir franchi le seuil des 300 000 m² en 2018. Le dynamisme économique de la région a largement profité au marché, qui a vu la conclusion d’opérations de très grande envergure. Pour les analystes de la société américaine, ces performances exceptionnelles inscrivent l’année 2019 comme la référence pour l’immobilier tertiaire dans la capitale des Gaules. Une « excellente crue » 2020 qui s’annonce avec une augmentation des stocks À l’inverse, le stock de bureaux immédiatement disponibles dans l’agglomération lyonnaise est tombé à son niveau le plus bas, avec seulement 254 600 m². Le formidable essor de la demande locative est à l’origine de cette quasi-pénurie de l’offre immédiate, qui équivaut à moins de 8 mois d’activité. En conséquence, le taux de vacance est descendu à 4 % et même à 3,2 % intra-muros. Après ces trois de retards de livraison pour la région, les promoteurs mettent les bouchées doubles pour la construction d’immeubles neufs afin de rétablir l’équilibre. En 2019, 134 000 m² de surfaces additionnelles ont été livrés pour enrichir le parc, mais il ne restait plus que 35 % à vendre. Cette année, 150 000 m² supplémentaires sont attendus pour des projets déjà en chantier ou ayant décroché un permis de construire, en excluant les locaux clé en main. Avec encore 100 000 m² à commercialiser sur l’ensemble, les investisseurs devraient disposer d’un choix plus large.