Bordeaux est en train de devenir inaccessible aux investisseurs immobiliers

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 6 mai 2020 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le mercredi 6 mai 2020 09:10 par la Rédaction Meilleurtaux

Surnommée « Le petit Paris », la cité bordelaise a vu ses prix immobiliers exploser. Cette envolée a eu pour conséquence l’exclusion de nombreux investisseurs du marché. Ces derniers préférant alors se rabattre sur la périphérie pour trouver de bonnes affaires. Côté rendement, les loueurs touristiques de types Airbnb sont ceux qui s’en sortent le mieux. Mais même là, la rentabilité n’atteint pas les 4,5 %. Concernant les locations classiques, le retour sur investissement oscille autour de 4 %.

Airbnb : contraignant, mais qui rapporte

Investir en locatif du côté de Bordeaux se révèle de plus en plus compliqué. Le prix élevé de l’immobilier vient rogner de manière significative le rendement.

Pour essayer de tirer le maximum de leur placement, de nombreux investisseurs se tournent vers la plateforme de location meublée Airbnb.

Important Au grand détriment des autres propriétaires, les immeubles inscrits sur cette plateforme affichent un taux de vacance modéré (moins de 20 % à l’année), malgré le fait qu’il soit question de location temporaire.

Avant de récolter le fruit de son investissement, le bailleur doit d’abord s’acquitter des frais de dossiers, notamment les frais de gestion ou encore les frais relatifs à la demande d’autorisation de changement d’usage.

À titre d’exemple, le propriétaire d’un logement de 40 mètres carrés (300 000 euros, prix d’achat et travaux de rénovation compris) a dû débourser 40 000 euros pour le rachat de commercialité. Mais une fois allégé de toutes les charges, l’investisseur pourra espérer un rendement moyen de 4,4 %.

À peine 4 %, que ce soit dans l’ancien ou dans le neuf

L’investisseur Airbnb est mieux loti que ceux qui se lancent dans la location classique, en particulier si le bien immobilier est situé en plein cœur de Bordeaux.

En se tournant vers l’ancien, l’investisseur doit tenir compte d’une particularité : les petites surfaces sont beaucoup plus intéressantes que les grandes. Certes, pour ces dernières, la recherche de locataire sera plus aisée, mais le retour sur investissement ne dépasse pas les 3 %.

Pour les petits studios en revanche, le bailleur peut s’attendre à un rendement de 4 %. Pour cela, il lui faudra acquérir un studio de 20 mètres carrés qui lui coûtera dans les 120 000 euros.

Concernant l’investissement dans le neuf, là encore, la rentabilité est moindre à cause des prix élevés. Avec le prix du mètre carré qui se situe en moyenne à 7 000 euros, le bailleur peut difficilement espérer un rendement de 1,8 %.

Sortir des sentiers battus

La meilleure solution pour les investisseurs reste encore les périphéries. Même éloignés du centre-ville bordelais, ces secteurs demeurent très demandés.

Grâce à un prix d’achat moins important, la location y rapporte en moyenne 6,7 % (un logement de 80 mètres carrés du côté de Talence, par exemple).

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