En matière d‘investissement locatif, le pouvoir d’achat des ménages représente un paramètre essentiel lors du choix de l’emplacement d’un bien immobilier. L’explosion du chômage depuis le début de la crise du coronavirus a pourtant grevé les revenus d’un grand nombre de foyers. Plusieurs localités ont par conséquent perdu de leur attractivité. Un classement assez surprenant Un récent sondage a permis de dresser une liste des localités les plus intéressantes pour réaliser un investissement locatif au vu de leur santé économique en ces temps de crise sanitaire. Pour établir ce classement, plusieurs facteurs ont été pris en compte dont : le niveau des loyers ; l’attractivité culturelle ; les prix immobiliers ; etc. L’étude a été effectuée auprès d’un échantillon de 18 000 habitations neuves disponibles sur le marché depuis le début de la crise du covid-19. Le scoring est basé sur les critères de rentabilité, de sécurité locative, de plus-value attendue et la facilité de la revente à la sortie de l’investissement, ainsi que l’attractivité de la localité. Important Les résultats ont surpris bien d’observateurs : les zones périphériques montent dans le classement et dépassent même les grandes agglomérations. Attrait croissant pour les périphéries des grandes agglomérations Pour affiner le classement, la notation est pondérée en fonction des profils d’investisseurs. Ainsi, pour ceux qui visent principalement la rentabilité, ce critère concerne 30 % du score, suivi par la garantie locative qui en représente 25 %, l’aspect attractif de la localité (20 %), la plus-value attendue (15 %) et la facilité de revente (10 %). Important Résultat : Angers figure en tête des localités les plus intéressantes pour les futurs bailleurs en quête de rentabilité. En effet, en raison de l’importance des emplois publics dans la localité, quasiment aucune perte d’emploi du fait de la crise sanitaire n’y est recensée. La ville affiche le meilleur ratio rentabilité/risque. Les communes de Déville-lès-Rouen et Le-Puy-Sainte-Réparade complètent le podium. Par contre, pour les investisseurs qui visent la plus-value immobilière, ce critère pèse pour 30 % du score, contre 25 % pour la facilité de revente, 20 % pour l’attractivité de la localité, 15 % pour la rentabilité et 10 % pour le risque locatif. Cette méthodologie fait ressortir les villes périphériques de Bordeaux, de Genève ou encore de Marseille et Aix-en-Provence en tête du classement. Les plus-values potentielles s’avèrent particulièrement intéressantes dans les communes de Bruges, Biscarosse et Asnières-sur-Seine.