Les mesures gouvernementales pour soutenir l’emploi ont été favorables aux marchés immobiliers européens. Les effets de la crise sanitaire sur les marchés n’ont pas été aussi sévères que prévu. Les prix du logement sont légèrement en baisse depuis le début de la crise. Les observateurs anticipent une reprise de la hausse vers la fin 2021. Léger recul des prix immobiliers Certes, la courbe des prix immobiliers est pour le moment en baisse dans l’ensemble de l’Union européenne à cause de la pandémie, une tendance qui devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année, mais le recul n’est pas aussi abrupt que l’on pouvait s’y attendre. Le repli varie en fonction de l’ampleur de la pandémie dans chaque pays. Il est estimé entre -3 % à -3,5 % dans les zones les plus touchées par le covid-19, comme l’Italie, l’Espagne ou encore l’Irlande et le Royaume-Uni. Important La baisse des prix du logement demeure relativement faible dans les États peu affectés par la pandémie, comme la Belgique, l’Allemagne et la France, où elle se situe autour de -1,2 % à -1,4 %. Seule exception en ces temps de crise : la Suisse, où les prix immobiliers affichent une hausse de +0,5 %. Une perspective optimiste Les experts estiment que cette situation ne perdurera pas. Selon les prévisions, les prix immobiliers sur le Vieux Continent repartiront à la hausse d’ici le début 2022, sauf peut-être pour l’Italie où la crise sanitaire est particulièrement sévère. L’occasion est ainsi à saisir pour réaliser un investissement locatif, et profiter des prix bas pour devenir propriétaire. Important Selon les explications, les plans de soutien de l’emploi mis en œuvre par les gouvernements européens ont amorti les effets de la crise sanitaire sur les marchés immobiliers. Ces mesures ont permis de contenir le chômage, et par conséquent, le déclin des prix immobiliers. À cela s’ajoute la politique monétaire accommodante de la Banque centrale européenne, qui permet de maintenir les conditions d’emprunt avantageuses. Enfin, à la reprise des activités, le niveau élevé de l’épargne des ménages devrait constituer un levier favorable au redressement du marché immobilier. Cette perspective dépend toutefois de l’évolution de la situation sanitaire et du maintien du marché de l’emploi. Une éventuelle nouvelle vague d’infection ou l’échec des dispositifs de soutien de l’emploi à moyen terme entraînerait inévitablement une modification significative de ce scénario.