Des logements sociaux avec des volumes généreux

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 24 juillet 2020 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le vendredi 24 juillet 2020 10:13 par la Rédaction Meilleurtaux

Quand il est question de HLM, la première image qui vient à l’esprit est celle de ces immeubles dépourvus de charme et renfermant de nombreux appartements exigus. Mais dans les années 50 et 70, ces bâtiments à vocation sociale arboraient une tout autre architecture, avec des espaces de vie beaucoup plus importants. Il s’agit des grands ensembles.

Autres époques, autres mœurs

À l’époque de la construction des grands ensembles, c’est-à-dire des années 50 aux années 70, en réponse à la crise du logement qui sévissait alors, les promoteurs immobiliers et les architectes répondaient à des contraintes autres que celles des constructions contemporaines. Les normes étaient différentes, à commencer par la taille des pièces à vivre.

Important En effet, les appartements que renfermaient ces grands ensembles s’étalaient en moyenne sur 65 m², soit environ 10 m² de plus que la surface moyenne des habitations modernes.

Des HLM dotés de jardins luxuriants

Le plus gros avantage de ces logements d’un autre temps – le plus apprécié des occupants, en tout cas –, c’est l’espace vert qui encadre le lieu. Les architectes ont fait en sorte que chaque logement dispose de son jardin privatif, peu importe l’étage où il se trouve.

Concernant les grands ensembles situés à Marly-le-Roi dans les Yvelines, les constructeurs de l’époque ont veillé à planter des arbres entre les barres d’immeubles.

Un demi-siècle plus tard, la cime des arbres masque les barres d’immeubles voisines, améliorant considérablement la vue des pensionnaires depuis leur balcon.

Un bien intéressant pour les investisseurs

Même si certains d’entre eux ont été démolis, la France compte encore quelques grands ensembles, lesquels pourraient, pour les raisons précédemment citées, intéresser grandement ceux qui veulent se lancer dans l’investissement locatif.

« La Maladrerie », dans la banlieue nord de Paris, par exemple, est toujours bien entretenue par les habitants, lesquels semblent se satisfaire complètement de leur cadre de vie, malgré le caractère atypique des lieux.

Important En effet, trouver des logements aussi bien agencés avec autant de volumes est presque devenu impossible, surtout à Paris et ses alentours.

L’aspect un peu rebutant de la façade extérieure du bâtiment masque, en effet, un logement très fonctionnel et un havre de paix que les habitants ne sont pas disposés à quitter.