À l’issue de longues concertations, et après des études montrant les avantages et les inconvénients et deux votes (celle de l’Assemblée nationale et du Sénat), le prêt à taux zéro sera bel et bien maintenu, même dans les zones B2 et C. Prévu disparaître dès ce janvier, le PTZ 2020 sera bien inclus dans le projet de loi de finances 2020. L’une des dernières aides disponibles Pour accéder à la propriété, les candidats à l’acquisition peuvent compter sur les organismes de crédit qui leur proposent aujourd’hui des prêts à taux très bas. Mais pour bon nombre de ménages, les taux, aussi minimes soient-ils, constituent un obstacle qu’ils hésitent à franchir. Pour concrétiser leur rêve, ils ont également besoin des aides publiques, mais dernièrement, celles-ci ont tendance à disparaître. Le prêt à taux zéro faisait figure de rescapé, mais il était aussi à deux doigts de passer à la trappe. À la suite d’une étude qui démontrait le manque d’impact du PTZ, le gouvernement s’est demandé si son maintien avait encore du sens. Un retrait des zones dites détendues a même été décidé et aurait dû survenir au début de cette année. Les députés et les sénateurs ont mis leur véto Le PTZ ne devait plus s’appliquer dans les zones détendues et risquait même de disparaître totalement dans un avenir proche, mais c’était sans compter sur ses nombreux défenseurs. Son sort a d’abord été discuté à l’Assemblée nationale, où les députés se sont majoritairement montrés en faveur d’un maintien, et ce, dans toutes les zones, aussi bien dans le neuf que dans l’ancien. Par la suite, les votes des sénateurs sont également allés dans ce sens. Le gouvernement a donc dû se rallier à la majorité et reporter la suppression pour la fin de cette année. Important Toutefois, les conditions d’éligibilité ont été renforcées et le montant des aides, dans les zones périurbaines et rurales, revu à la baisse. Dorénavant, le gouvernement prêtera gratuitement au porteur de projet 20 % du montant total de ce dernier.