À cause de leur jeune âge et de la conjoncture économique incertaine, bon nombre de Millenials (ou Génération Y) se voient fermer les portes de l’accession à la propriété. Les moyens financiers dont disposent les 25-35 ans les contraignent souvent à se tourner vers la location. Et là encore, la majorité doit se contenter de petites surfaces. Habiter dans un logement spacieux à Paris relève presque de l’utopie Généralement, la tranche d’âge comprise entre 25 et 30 ans coïncide avec l’entrée dans la vie active. À cet âge, les acheteurs immobiliers jouissent rarement d’une situation professionnelle et financière stable et sont parfois considérés par les banques comme des profils peu solvables. Ainsi, pour la majorité des Millenials, Paris est presque une ville inaccessible, que ce soit pour un achat immobilier ou pour un contrat de location. Une récente étude s’est penchée sur les attentes de la Génération Y en termes de location ainsi que sa capacité locative, selon la ville dans laquelle elle souhaite élire domicile. Pour les besoins de l’étude, l’auteur a pris comme revenu mensuel de référence 1 000 euros – le poste du logement devant représenter le tiers de ce revenu. ImportantLa première évidence qui en est ressortie est que le futur locataire devra revoir ses ambitions très à la baisse s’il veut habiter dans la capitale. Ce revenu lui ouvre les portes d’un bien d’à peine 33 m2. À titre de comparaison, avec des moyens financiers similaires, il peut se positionner sur une résidence de 120 m2 à Saint-Étienne ou de 85 m2 à Reims ou Le Havre. Dans le top 3 des villes françaises les plus chères à la location, Nice arrive en deuxième position, le Millenial ne pouvant viser plus de 58 m2 de surface habitable. Bordeaux et Lyon occupent ex æquo la troisième marche du podium avec 64 m2. Un loyer justifié Malgré les disparités et les prix très élevés pratiqués dans certaines villes, 71 % des Millenials pensent que les loyers sont conformes à la réalité du marché. Certains anticipent même une hausse dans les mois à venir. Même privés de crédits immobiliers, les membres de la Génération Y sont, pour la plupart, confiants en ce qui concerne leur situation financière. 75 % d’entre eux s’estiment en mesure de faire face aux éventuelles flambées des loyers.