La baisse des prix de l’immobilier espérée par les observateurs n’aura pas eu lieu en cette période de crise sanitaire. La hausse est toujours d’actualité, en particulier dans l’ancien. Seul motif de réjouissance pour les futurs acquéreurs, un ralentissement de la progression est observé au troisième trimestre 2020, par rapport à l’année dernière, mais également par rapport aux trimestres précédents. Les acheteurs n’étaient pas au rendez-vous Le chômage partiel ou total, la baisse de revenus, les incertitudes engendrées par la crise… sont autant de facteurs qui font que le volume des ventes enregistrées cette année sera très en deçà de celui de l’année dernière qui, rappelons-le, avait dépassé le million de transactions. Le début de l’année était pourtant prometteur, avec le même rythme de croisière qu’en 2019. Mais dès la fin du premier trimestre est arrivée la pandémie qui, à son tour, a engendré le confinement et le gel du marché immobilier. Avec le déconfinement au mois de mai, le secteur s’est rapidement redressé et de manière inattendue. Outre la forte envie de changer de cadre de vie, les ménages ont voulu profiter du fait que le taux immobilier soit resté à un niveau relativement bas pour se lancer dans l’achat, même si les organismes de crédit ont durci les conditions d’octroi. Cependant, malgré ce rebond, le manque à gagner reste trop important pour espérer combler le retard. ImportantFin septembre, c’est-à-dire avant le deuxième confinement, les estimations tablaient sur 990 000 transactions conclues en 2020 ; un chiffre qu’il faudra surement revoir à la baisse avec ce nouvel arrêt. Les prix ont continué leur ascension Crise sanitaire ou pas, la tendance est restée la même en matière de prix immobilier, en particulier en ce qui concerne le marché de l’ancien. Dans les détails, les prix ont enregistré une progression de +4,9 % au cours du premier trimestre de 2020 par rapport à la même période de l’année dernière. Cette envolée s’est poursuivie aux deuxième (+5,6 %) et troisième trimestres (+5,2 %). Et si d’habitude les différentes villes de l’Hexagone présentent de fortes disparités au niveau de l’évolution de prix, cette fois, le léger ralentissement de la hausse d’un trimestre à l’autre est commun à toutes les régions.