Les effets du coronavirus sur l’économie se font ressentir différemment dans plusieurs régions de la France, d’après le dernier baromètre Arthur Lloyd sur l’attractivité des métropoles françaises et le dynamisme des territoires. Cette 4e édition présente la liste des grandes villes qui séduisent le plus les Français en 2020 et qui peuvent encore compter sur leur dynamisme malgré le recul de l’emploi. Ainsi, pour les très grandes métropoles : Lyon, Toulouse et Bordeaux arrivent en tête du classement. La liste des grandes métropoles les plus attractives comprend par ailleurs les villes de Rennes, Nantes et Montpellier. Tours, Orléans et Brest sont reconnues comme étant les métropoles intermédiaires qui témoignent le plus de dynamisme économique cette année, et Valence, Niort et Angoulême occupent les premières places dans le classement des agglomérations de taille moyenne. Les grands axes communs du développement des métropoles ces deux dernières décennies Cette étude a montré que le développement des métropoles ces deux dernières décennies s’articule sur 4 grands axes communs : de grands projets de réhabilitation ou de construction de quartiers multifonctionnels ; amélioration de l’offre de transports par l’ajout de nombreuses lignes de tramway et de bus assurant des services de haut niveau ; embellissement du cadre de vie ; création d’une identité de marque pour renforcer la visibilité. La tension sur le marché immobilier dans ces villes attractives rend difficile l’accès des primo accédants au financement de leurs projets d’acquisition. Ces derniers se tournent ainsi vers des régions où le marché est moins tendu. ImportantIls doivent toutefois considérer les effets de la crise du Covid -19 sur le dynamisme économique de la ville avant de fixer leurs choix. D’autant plus que les petites communes enregistrent une forte hausse du taux de chômage suite au prolongement de la crise sanitaire. Le recul de l’emploi plus marqué dans les départements ruraux Le baromètre a ainsi mis en évidence une intensification des inégalités territoriales. Le recul de l’emploi est en effet plus marqué dans les départements ruraux ou ceux comprenant une aire urbaine de moins de 500 000 habitants (-4 % contre -3 % dans les départements les plus peuplés).