La crise a-t-elle eu une influence sur la négociation immobilière ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 16 décembre 2020 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mercredi 16 décembre 2020 14:19 par la Rédaction Meilleurtaux

Indéniablement, la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid -19 a bouleversé le quotidien de tout un chacun. En matière de négociation immobilière, bon nombre de candidats à l’acquisition ont décidé de modifier leur approche. Certains se montrent plus intransigeants, d’autres sont plus pressés et limitent les négociations.

Les appréciations concernant les prix ne sont pas les mêmes

La crise sanitaire n’a pas empêché la flambée des prix. Au mieux, elle a ralenti la hausse. Une récente enquête s’est intéressée à la façon dont les prix du marché actuels sont perçus par les aspirants à la propriété.

Important Il en ressort que 36 % des Millenials les jugent cohérents, c’est-à-dire en phase avec le contexte actuel. Cet avis n’est pas forcément partagé par tout le monde puisque le pourcentage tombe à 31 % lorsque les autres catégories de population sont prises en compte.

29 % de ceux qui ont nourri un projet immobilier avant l’apparition de la pandémie déplorent une flambée qui n’est pas justifiée. À l’inverse, 42 % de ceux qui se sont décidés à se lancer dans l’achat d’un logement trouvent que les prix actuels reflètent bien la conjoncture découlant de la pandémie et du confinement.

Mais de manière globale, 61,8 % ont le sentiment que les prix du marché immobilier post-covid sont surévalués.

Qu’en est-il des négociations ?

D’une façon générale, le comportement des candidats à l’accession n’a que très sensiblement changé en ce qui concerne la volonté de négocier les prix.

Ceux qui veulent investir en locatif sont nombreux à réclamer un geste de la part du vendeur pour que celui-ci revoie ses exigences à la baisse. Plus précisément, 52 % des investisseurs ont développé le réflexe de discuter les prix.

Le financement du projet est également un facteur de poids dans la décision de négocier ou pas le prix d’achat. 43 % de ceux qui ont recours à un emprunt immobilier ont l’intention de négocier systématiquement les prix affichés.

À titre de comparaison, seulement 29 % de ceux qui souhaitent financer eux-mêmes leur projet se livrent à la même pratique.

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La rédaction Meilleurtaux