La crise sanitaire perdure. Le nombre de contaminations au coronavirus a repris de plus belle, à tel point que le gouvernement a imposé un nouveau confinement. Mais sur quelques aspects, ce second confinement diffère du précédent, notamment en ce qui concerne l’évolution des taux immobiliers. Cette fois, aucune remontée ne semble se profiler à l’horizon. Les banques n’avancent plus à l’aveugle Lors de l’arrêt des activités au mois de mars dernier, les établissements bancaires ont pris la lourde décision de ne proposer que les services essentiels. Mais cette fois, conformément aux attentes du gouvernement, le reconfinement a été plus souple et les agences bancaires ont été autorisées à ouvrir, à condition de veiller au respect des gestes barrières. Et justement, les banques ont tiré quelques leçons du premier confinement. Elles ont également accéléré leur digitalisation, développant des outils permettant de mener des opérations à distance. Grâce à ces nouveaux outils, les établissements bancaires pourront poursuivre leur business plan et reprendre des activités laissées en suspens pendant le premier confinement. À commencer par la production de crédit immobilier, principal atout des établissements pour attirer de nouveaux clients. ImportantL’idée est aujourd’hui de ne pas changer de stratégie et de maximiser la production de ce type de prêts. Pour ce faire, le meilleur moyen est encore de maintenir les taux immobilier à un niveau relativement bas, proche de ce qu’était le sien en 2019, l’année de tous les records. Mieux, dernièrement, les taux ont une nouvelle fois reculé. Cette régression concerne toutes les durées de prêt. Depuis l’annonce du reconfinement, le taux moyen sur 15 ans est passé à 1,05 %, tandis que celui sur 20 ans est tombé à 1,25 %. Des prêts à moins de 1 % Lors du premier confinement, la peur de l’inconnu avait incité les banques à la prudence. Aujourd’hui, elles peuvent reprendre une activité quasi normale et, par extension, leurs bonnes habitudes. Les taux moyens sont en baisse, mais les banques vont un peu plus loin avec les emprunteurs présentant les meilleures garanties. Ces derniers peuvent financer leur acquisition immobilière à un taux inférieur à 1 %, que ce soit sur 15 ans ou sur 20 ans. En effet, pour les meilleurs profils, un prêt sur 15 ans est accessible à un taux exceptionnel de 0,58 % et celui sur 20 ans à 0,84 %.