Confinement, restriction de circuler, suspension des déplacements professionnels non essentiels à la survie de la nation… Les contraintes du coronavirus s’accumulent pour les courtiers et les agents immobiliers qui ne peuvent désormais plus faire visiter les biens à vendre. Le PropTech se dessine comme la planche de salut pour le secteur. La technologie pour dynamiser un secteur en berne La visite d’un bien est un passage obligé pour les acheteurs avant de demander leurs crédits immobiliers. Or, dans le contexte particulier imposé par la pandémie de Covid-19, la visite des logements en vente est impossible. La PropTech (Property Technology) qui définit le virage technologique pris par le secteur immobilier pourrait être la panacée pour faire face à la morosité ambiante. Important Les acheteurs potentiels peuvent ainsi opter pour une visite virtuelle pour pallier l’impossibilité de rendre sur place. Avec la démocratisation des cartes en trois dimensions, il est assez facile pour le client de se repérer dans le quartier. Et pour communiquer avec l’agent immobilier, la visioconférence est une solution pratique grâce au 4G qui autorise les discussions à distance en haute définition. Dans un marché à l’arrêt, les PropTechs pourront tirer leur épingle du jeu. Un tiers des Français sont d’accord pour une transaction 100 % en ligne Interrogés dans le cadre d’une étude menée par OpinionWay, Un tiers des Français ont affirmé pouvoir mener une transaction immobilière uniquement par Internet. Pour un quart de la population âgée de moins de 50 ans, une simple visite virtuelle est suffisante pour procéder à la signature d’un acte de vente. Une autre utilité du PropTech est la simplification de la démarche de recherche de biens pour les locataires. En s’inspirant de l’application de rencontre Tinder, la start-up dénommée Pinql facilite l’exploration des biens disponibles sur une région donnée. En quelques clics, les profils les plus modestes peuvent y trouver des propriétaires qui accepteront leur dossier. Les différentes informations allant de la caution à payer jusqu’au type de contrat de bail sont en effet indiquées. Il suffit donc d’ignorer si les critères ne conviennent pas, en toute simplicité.