Avant le confinement imposé par l’Exécutif pour limiter la propagation du coronavirus, la Fnaim avait annoncé des perspectives positives pour le marché de l’immobilier. Elle s’était basée sur l’analyse des taux d’intérêt et le dynamisme du segment de l’ancien. Malgré les nouvelles mesures strictes adoptées, elle ne prévoit pas d’impact trop sévère de la crise sanitaire actuelle sur le secteur. La pierre, préférée aux actifs financiers Selon la Fédération nationale de l’immobilier, La pierre représente plus que jamais une valeur refuge pour les Français. En temps normal, les épargnants sont déjà nombreux à privilégier l’achat d’une résidence principale ou secondaire, ou encore un investissement locatif aux autres formes de placement. Important Avec des marchés financiers plombés par le ralentissement économique entraîné par la pandémie à travers le monde, les ménages préfèrent l’immobilier aux actifs financiers, plus volatils. Ce dernier bénéficie ainsi d’un regain de confiance et de popularité, bien que peu de transactions se concluent dans le contexte particulier actuel. Les conditions d’emprunt attractives maintenues Important Aussitôt le confinement levé, et l’activité économique revenue à la normale, les ménages seront certainement nombreux à se lancer, d’autant que la faiblesse des taux de crédit immobilier devrait perdurer. En effet, pour relancer la consommation et l’économie de la zone, la Banque Centrale Européenne maintient son taux directeur à un niveau très bas. Les banques peuvent donc continuer à proposer les mêmes conditions très attractives en vigueur depuis quelques années. Encore faut-il que les emprunteurs répondent aux critères de solvabilité des banques, le confinement privant des dizaines de milliers de personnes de tout ou partie de leurs revenus. Et cela, même si l’État a annoncé des indemnités pour les travailleurs mis au chômage partiel, ainsi que des mesures de soutien aux entreprises. Des prix élevés entretenus par la tension immobilière D’après la Fnaim, Les prix, en revanche, ne devraient pas baisser, au contraire. Après l’effervescence observée en 2019 dans les grandes métropoles, le stock de logements disponibles s’est tari. Les rares biens mis en vente, surtout ceux de qualité, se négocient par conséquent à des prix élevés. Le déséquilibre entre les zones rurales et les grandes villes se creuse. Les professionnels notent également un écart notable concernant l’évolution des prix des maisons et des appartements, le rythme de hausse de ces derniers étant deux fois plus rapide.