Tout au long de l’année dernière, les observateurs ont tenté de deviner l’état dans lequel pourrait être le marché de l’immobilier en 2020, de déterminer la date à partir de laquelle le taux immobilier commencerait à remonter et à anticiper jusqu’où irait la hausse des prix. Mais cela, c’était avant l’arrivée du coronavirus qui a invalidé toutes les prévisions. Une chute des prix est à prévoir À quelque chose malheur est bon. Le coronavirus constitue une tragédie pour l’humanité tout entière, mais il aura au moins eu le mérite de stopper net la flambée des prix. L’arrêt de toutes les activités suite au confinement aura également atteint le secteur de l’immobilier. À l’heure actuelle, les agences immobilières ont fermé leur bureau et usent du télétravail pour assurer un service minimum. Important Première conséquence, les transactions immobilières sont en berne. Les visites sont suspendues jusqu’à nouvel ordre et, sauf cas exceptionnels (dossiers en cours de finalisation), aucune vente n’est conclue. De leur côté, les ménages pensent déjà à l’après-confinement, et l’acquisition immobilière ne fait pas partie des priorités. Auparavant, la hausse du prix de la pierre a été motivée par une demande pressante, mais comme celle-ci est amenée à baisser de manière drastique, les prix vont, en parallèle, considérablement chuter. Tout dépendra de la durée du confinement Selon les observateurs, Plus le confinement se poursuivra, plus le pays entrera en récession et plus le marché immobilier dégringolera. Le scénario le plus pessimiste table sur une période de confinement supérieure à trois mois, une conjoncture qui entrainerait la faillite de bon nombre d’entreprises et donc de la perte d’emploi de milliers de salariés. Dès lors, les Français risquent de remettre leurs projets immobiliers à plus tard. Dans le meilleur des scénarios, la France viendrait à bout du virus en moins de 3 mois. Le marché immobilier aurait alors quelques difficultés à retrouver le même dynamisme qu’avant la crise, mais les mesures de relance prévues par l’État devraient lui permettre de reprendre rapidement des couleurs. L’emprunt immobilier pourrait encore intéresser les candidats à l’accession. Pour cela, il faudra peut-être que les banques assouplissent davantage leurs conditions de prêt, ce qui est loin d’être gagné.